A LA RECHERCHE DU SENS PERDU

Le texte suivant est la compilation de plusieurs courriels envoyés à un camarade de service militaire retrouvé de longues années après que le contact entre nous ait été perdu.  Ces retrouvailles par voie électronique ont été l’occasion d’échanges sur les années passées, sur le sens à donner aux vicissitudes de nos vies respectives, et, de mon côté, sur le partage de la foi et l’espérance chrétiennes avec un agnostique frappé par diverses épreuves.  Par respect à l’égard de ce qu’il a partagé avec moi, je n’ai retenu que mes propres réponses, qui font ici et là écho à son questionnement, ses doutes et ses propres certitudes.

Puisqu’au fond  tu me demandes  dans tes courriels de “rendre compte de l’espérance » (c’est justement le titre d’un livre que j’ai écrit, expression tirée d’une lettre du Nouveau Testament),  je  continue de le faire, également pour satisfaire ta curiosité, qui est en soi une soif profonde de sens, n’est-ce-pas?  Je suis cependant bien conscient que la faiblesse de mes paroles, reflétant mes propres faiblesses dans la vie (elles sont nombreuses)  pourrait  être comptée contre cela même que j’essaie de te communiquer.  Mais cela fait partie du risque de la foi, et il ne convient pas de s’y dérober.

En premier lieu une chose me frappe dans ce que tu écris: alors que tu m’as affirmé à plusieurs reprises ne pas avoir de convictions particulières,  je constate  à l’opposé que tu as de très nettes convictions, même si tu souhaiterais peut-être les préciser.  Je te cite: « Il y a sûrement un créateur mais il n’est pas divin ».  « Faisons simplement preuve d’humanité.  Il y a un créateur mais il n’est pas divin ».  « Non, nous sommes juste une expérience, l’univers est une expérience de qui je ne sais pas… mais pas d’un être divin ».  Tout ce que tu écris n’est-il pas  purement de l’ordre de la conviction?  Tu sembles si certain de ce que tu avances…  Possèdes-tu des preuves évidentes de ce que tu affirmes?

Ce que j’essaie de dire ici, c’est que nous sommes tous mus par des convictions d’un ordre ou d’un autre.  La question est de savoir (comme tu me le demandes du reste) si nos convictions tiennent vraiment la route, si elles peuvent nous  guider dans notre existence personnelle, nous  fournir une boussole  adéquate, et même nous remplir d’espérance au milieu des plus grandes épreuves.  C’est aussi mesuré à cette aune-là, il me semble, que l’on devrait évaluer  toutes les religions, les cultes, les convictions des uns et des autres, dont la pluralité semble de prime abord un obstacle à la recherche du sens et de la vérité.

Pour prendre la question de l’esclavage  comme analogie de ce qui est évident, ou devrait l’être, comment  affirmer qu’il est évident  qu’il s’agit d’une pratique inhumaine, puisqu’elle a été justifiée par un des plus grands penseurs de tous les temps, Aristote, suivi d’innombrables épigones. Aristote a écrit que certains êtres humains sont nés pour être esclaves, c’est leur but dans l’existence, et il ajoute qu’ils seront plus heureux dans cette condition qu’en ne sachant pas profiter de leur liberté…   A l’heure où  je t’écris il y a au bas mot deux cents millions d’esclaves de nature diverse dans le monde (dont une grande partie sont des enfants et des femmes forcés à se prostituer; je pense aussi aux Pygmées en forêt équatoriale, dont les tribus bantoues en République Démocratique du Congo abusent honteusement).  En fait il n’y a jamais eu autant d’esclaves sur notre « bonne » vieille terre!  Le commerce triangulaire qui a eu cours en France de 1620 jusqu’à 1848 fait  vraiment  pâle figure à côté de ce qui se passe aujourd’hui.  Tiens,  en République islamique de Mauritanie, l’esclavage n’a été aboli  par une loi qu’en 1981, et sa pratique se poursuit toujours impunément dans de nombreux cas  – il y a des sites web mauritaniens qui dénoncent cet état de fait et en parlent en détail -.  Etant donné qu’il y a tant d’avis et de pratiques divergentes concernant l’esclavage, doit-on automatiquement dire qu’il ne peut se dégager aucune vérité à ce sujet?…  Après tout beaucoup d’êtres humains considèrent comme normal, et même bien, de réduire d’autres humains en esclavage voire de les vendre comme du bétail.   Et si le principe de base des relations humaines, inscrit dans l’ordre immuable de la nature, c’est la lutte pour la survie, et la survie des plus forts (dixit Darwin),  n’est-il pas normal de pratiquer le darwinisme social, même si cela doit avoir comme conséquence  la traite d’êtres humains?   Donc la notion d’humanité – « faire simplement preuve d’humanité » –  est vue de manière bien différente par les uns et les autres.  Alors, qui a raison, et sur quel fondement?

Oui, je suis bien d’accord avec toi, l’humain est devenu l’inhumain, il a même été théorisé, établi comme tel dans les relations entre les personnes.  Et c’est là que la référence à une norme transcendante (venant de plus haut que l’humain) intervient.  Plus j’étudie la Bible dans son ensemble, la relation entre toutes ses parties, son message central, moins je la crois inventée par des hommes. D’ailleurs aucun de ceux qui ont participé à son processus de rédaction au cours des siècles n’a jamais eu sous la main une bible complète comme  on peut la tenir dans nos mains aujourd’hui, avec toutes ses parties.  Ce qui pose naturellement la question de l’Auteur premier de ce livre s’il contient effectivement un message unifié et cohérent, ce que je crois profondément et suis en mesure de soutenir.

Mais je reviens à notre sujet – le divin ou non – :   dans la conception panthéiste du monde (qui comprend toutes sortes de variations : panenthéisme, pancosmisme etc.), le « créateur » est une force immanente à l’univers, à toutes ses particules,  qui l’ordonne et l’organise de l’intérieur.  L’imbrication du tout et des parties crée et maintient la dynamique de la vie. Mais il ne s’agit en aucun cas d’un Être personnel, éternel et transcendant (qui reste cependant entièrement et personnellement impliqué dans sa Création,  comme on le lit à travers toutes les pages de la Bible).  Dans le panthéisme à proprement parler, l’univers est lui-même considéré comme divin.  Cela signifie que chacun de nous est une parcelle du divin, nous participons en quelque sorte de sa nature divine, nous activons pour ainsi dire cette nature, ce qui est censé nous valoriser et nous indiquer notre place juste dans l’ensemble.  Car chaque créature est indispensable dans l’ensemble du cosmos.  Le but ultime de l’existence est alors la prise de conscience de notre propre nature divine.  Mais il nous faut alors accepter que notre déchéance physique et notre mort même font partie de notre divinité partielle…  Et que dire de nos déjections ?! Etrange, non ?  Dans certains cas, la croyance en la réincarnation est ajoutée pour rendre la chose plus acceptable, plus paisible;  sans doute aussi pour intégrer l’idée de cycles nécessaires  à la divinité immanente du cosmos.  Le panthéisme est du reste par définition bien proche du polythéisme, en tous cas il y mène assez naturellement.  Cette jonction se voit par exemple assez nettement dans l’hindouisme, avec ses vaches sacrées (qu’on ne doit même pas déplacer d’une voie ferrée si elles ont malencontreusement décidé d’y établir leur campement!) et ses myriades de divinités.

Tu me diras sans doute que tes convictions ne sont pas de l’ordre du panthéisme, puisque tu récuses l’idée même du divin.   Ce qui devrait pourtant être clair, c’est qu’on ne peut véritablement parler de « créateur »  si l’univers est la cause de sa propre existence.  Comment l’univers aurait-il pu penser à se donner naissance et à se développer dans sa diversité ? Par quel acte de volonté  planifiée?  Du reste, un créateur qui conçoit et donne naissance à quelque chose d’aussi développé que le cerveau humain ne peut en rien lui être inférieur.  De même, peut-il être dénué de personnalité – en fait totalement impersonnel et indifférent –  mais donner naissance à des créatures dotées chacune d’une personnalité distincte?  Le psaume 94 (versets 9 à 11) me revient ici en mémoire:  Celui qui a planté l’oreille n’entendrait-il pas?  Celui qui a formé l’oeil n’entendrait-il pas?  Celui qui corrige les nations ne réprimanderait-il pas, lui qui enseigne la connaissance aux humains?  L’Eternel connaît les pensées des humains!  Elles sont vaines!

Et s’il y a bien un créateur, quel qu’il soit, faut-il le fuir ou chercher à le connaître?

Pour contourner en partie le problème, on doit d’abord nécessairement supposer que l’univers n’a pas eu de commencement.  C’est le dilemme tragique  de toutes les cosmogonies  païennes de l’Antiquité, qui tâchent de parler du commencement  mais ne peuvent le faire qu’en décrivant la genèse des dieux,  émergés d’un limon originel informe qui les précède et existe depuis toujours (le Nil chez les Egyptiens, et sa crue cyclique qui donne et renouvelle la vie à tout, même aux dieux).  Ils grandissent et se perfectionnent de copulation en copulation, façonnés  par le chaos et le façonnant à leur tour dans une lutte titanesque où seuls les plus forts se maintiennent après s’être combattus.  Tu m’excuseras donc si je ne vois en Darwin qu’un avatar moderne des religions antiques. Tu vois, l’étude des textes anciens permet de constater la permanence de certaines convictions fondamentales au travers des âges, sous des dessous et des habits différents.  Aujourd’hui, on habille souvent  de terminologie dite « scientifique » des croyances mythologiques au fond assez similaires à celles de nos ancêtres…

Pour ce qui est du rapport entre les cosmogonies égyptiennes et mésopotamiennes d’une part, la Genèse de l’autre, oui, tu as raison, il y a des ressemblances d’images et de vocabulaire.  Mais la transcendance du Créateur qui préexiste à la création dans son éternité et qui n’émerge pas d’un amas informe mais crée l’univers  « ex nihilo » – c’est-à-dire à partir d’aucune matière préexistante, par la puissance de son Verbe éternel et divin – est un trait qui les différencie radicalement.  En fait, le premier chapitre de la Genèse a été considéré par de nombreux exégètes – à juste titre à mon humble avis –  comme un écrit polémique dirigé contre les cosmogonies des nations païennes, puisqu’il ne voit dans le soleil, la lune, les animaux, les arbres ou l’homme  que des corps célestes ou des créatures, mais en aucun cas des divinités d’un ordre quelconque qu’il faut adorer ou apaiser par des sacrifices.  La Bible tout entière milite justement contre ce type de religion.  La lecture comparée d’autres textes anciens et de la Bible  met aussi en évidence des analogies de vocabulaire qui montrent un contexte social ou linguistique assez similaire (par exemple le code Hammourabi durant le premier empire babylonien  et la loi mosaïque dans le Pentateuque).  Mais une lecture plus approfondie  révèle vite qu’en fin de compte il se dégage une vision et des impératifs éthiques et métaphysiques très différents dans  les deux cas. Il en va de même pour le récit du Déluge – Genèse 6 à 9 – et le texte babylonien de l’épopée de Gilgamesh.

Mais retour sur la notion d’évidence: j’ai essayé de montrer à l’aide de l’analogie de l’esclavage et des positions  opposées à son égard, que ce qui semble évident à certains ne l’est pas du tout pour d’autres.  Il me semble que c’est vrai pour un tas d’autres choses : quelle est la bonne politique économique pour sortir de la crise, quelle est la bonne et juste position vis-à-vis de la légalisation du mariage homosexuel, vis-à-vis du droit de la nationalité, de la procréation médicalement assistée, etc.?  Il y a tellement d’avis et de convictions opposés sur tous ces sujets… Chacun dit: « c’est l’évidence ». Alors faut-il arrêter d’en débattre  et simplement camper sur nos propres « évidences »?

Il y a un facteur (ou une hypothèse, si tu préfères) que nous ne voulons souvent pas prendre en compte dans tout cela : c’est la possibilité que nous soyons handicapés visuellement  – je parle bien sûr d’une vision spirituelle des choses -, qu’en tâtonnant nous nous heurtions contre les murs ou fassions fausse route.  L’humanité est devenue inhumaine car elle s’est aveuglée sur sa véritable condition, et pourtant  elle persiste à croire que son aveuglement est la preuve qu’elle détient les évidences…  Or, un aspect essentiel de ce que je lis dans la Bible, c’est l’affirmation de cette corruption de notre vue sur les choses, qui rend justement notre humanité inhumaine sur tous les plans.  Des restes de lumières sont sans doute présents, et parfois même éclatants, par exemple chez des personnes géniales, comme pour nous rappeler qu’il y a quelque part une lumière originelle à rechercher.  D’ailleurs si tel n’était pas le cas, le mode conditionnel n’existerait pas dans le langage: « On devrait, il faudrait… »  C’est toujours dit par rapport à un idéal à atteindre, une fonctionnalité perdue  à retrouver urgemment pour le bien de l’humanité.  « En France, écris-tu, on devrait avoir des infrastructures adéquates pour recevoir les enfants handicapés, c’est une question de simple humanité… »  Pour toi (rassure-toi, pour moi aussi) c’est certes vrai, mais dans l’optique de la survie du plus fort et la disparition des plus faibles – qui est aujourd’hui le substrat idéologique majoritairement  reconnu comme l’explication « scientifique » de la vie – cela ne peut pas être vrai (je ne sais pas si tu as lu l’ouvrage de Richard Dawkins – le célèbre défenseur de la foi néo-darwiniste, enseignant à Oxford: « The Selfish Gene », « Le Gène Égoïste »).   C’est par pure bipolarité qu’on en arrive à affirmer à la fois une chose et son contraire.   La culture française adore ça: faire constamment de la dialectique entre des pôles opposés,  être en permanence assis entre deux chaises pour prouver qu’on est très intello.  D’un côté on constate comme un fait universel incontournable:  Dallas, ton univers impitoyable…  ;  de l’autre on s’écrie:  Sauvons l’humanité, intervenons partout dans le monde pour  établir la liberté, l’égalité, la fraternité, car telle est notre vocation de sauveurs idéologiques du monde.  Oublions juste un moment que nous avons une dette publique de 2300 milliards d’euros, et vivons cet impératif moral même si nous sommes déjà un état en faillite.  Il y a quelque part un « hic », et ce « hic » c’est tout simplement,  selon moi,  une condition d’aveuglement spirituel global conduisant à une bipolarité dangereuse et autodestructrice.

Au vu des errements de l’humanité déshumanisée, nous devrions (oui, j’emploie ici le mode conditionnel…)  toujours reconnaître notre condition d’aveuglement  spirituel.  C’est une première étape nécessaire, en fait la toute première « évidence ».  Car en fait nous souffrons tous  – et nous faisons tous souffrir les autres d’une manière ou d’une autre – de nos errements et entêtements.  Nous devrions tous évaluer nos certitudes et nos évidences à l’aune  d’une norme supérieure.  Or, si cette norme nous ne faisons que l’inventer nous-mêmes  – comme tu le soutiens -, alors elle n’est en rien supérieure à nous-mêmes, elle ne fait que refléter nos propres errements, que nous canonisons ainsi pour nous donner un semblant de cohérence.  Nous resterons à jamais prisonniers de nos schémas de pensées et de nos errements.

Cela dit, je n’ai pas, en ce qui me concerne, d’explication rationnelle satisfaisante  à tant de drames humains qui frappent les uns et les autres, comme c’est votre cas avec votre fils handicapé.  Je sais simplement, et je crois profondément, que  la souffrance humaine est une dysfonction, et qu’on doit faire tout son possible pour l’alléger.  C’est par excellence l’exemple montré, vécu, prêché et laissé par Jésus-Christ durant son parcours terrestre.  Le livre de Job, dans l’Ancien Testament, est entièrement dédié à la question lancinante de la souffrance imméritée, du pourquoi de la permission divine à cette souffrance,  et aussi aux fausses réponses que certaines personnes bien intentionnées peuvent être tentées de lui apporter.

Peut-être aurai-je néanmoins une remarque à faire: l’amour et le dévouement dont vous avez fait preuve à l’égard de votre fils tout au long de ces années si pénibles, ne l’ont-t-ils pas marqué, n’y a-t-il pas été sensible à sa manière, sans doute même au-delà de ce que vous pouvez imaginer?  Cela ne compte-t-il pas pour lui ?  Je suis persuadé du contraire!  Après tout, l’expression rationnelle, les compétences intellectuelles, que nous valorisons tant, ne sont pas l’expression ultime de l’amour, de ce qui compte le plus dans la vie.  Le mot grec « agapê », qu’on trouve régulièrement dans le Nouveau Testament,  exprime cette notion d’amour désintéressé, sacrificiel, qui se donne entièrement sans rechercher une compensation.  Il y a d’autres sortes d’amours, qui, vécues dans leur cadre propre sont légitimes elles aussi, mais sur un autre plan. La Bible en parle aussi: l’éros (amour érotique – le Cantique des Cantiques – ), la philia (amitié, convergence de sensibilités et d’affectivités, aimer être ensemble, bien s’entendre).

Cependant,  de ces trois formes d’amour, c’est l’agapê qui est la plus grande!

Eric Kayayan
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