JÉSUS-CHRIST EST LE MESSIE PROMIS DANS L’ANCIEN TESTAMENT

 

Pour les chrétiens du monde entier, Jésus-Christ est le Messie promis dans les Écritures, dans le premier Testament ou première alliance, que le Messie est justement appelé à accomplir.  Il a donc fait passer ce premier Testament, qui concernait avant tout sa venue annoncée à maintes reprises, au Nouveau Testament qu’il inaugure avec sa naissance et surtout par son œuvre expiatoire accomplie sur la Croix, suivie de sa résurrection et de son Ascension. Ses disciples, qui en ont été les témoins oculaires, ont été mandatés par lui pour annoncer la Bonne Nouvelle de son Royaume à toutes les nations, tous les peuples de la terre, transmettant ce message de vie et d’espérance aux générations suivantes.

Mais qu’en est-il des textes de l’Ancien Testament concernant sa venue ?  Une interprétation abusive de certains passages écrits des siècles avant l’apparition de Jésus sur terre  est-elle responsable de la croyance en son rôle messianique? Beaucoup l’affirment et ne voient nullement dans ces passages des prophéties concernant le Christ.  Pour en juger, il faut d’abord connaître ces textes, les avoir lus et médités, les comprendre dans leur contexte original et en saisir la portée prophétique dans toute son ampleur.  Voici donc l’un d’entre eux, tiré du neuvième chapitre du livre du prophète Ésaïe, rédigé à la fin du huitième  siècle avant Jésus-Christ.  Les titres de “Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix” sont attribués au Messie promis, venu comme un enfant pour établir un royaume d’une tout autre nature que ceux des rois connus jusqu’ici:  avec lui les vêtements de guerre seront détruits, son royaume sera caractérisé par la paix et l’exercice de la justice:

Le peuple qui marche dans les ténèbres voit une grande lumière ; sur ceux qui habitent le pays de l’ombre de la mort une lumière resplendit.  Tu rends la nation nombreuse, tu lui dispenses la joie.  Elle se réjouit devant toi de la joie des moissons, comme on pousse des cris d’allégresse au partage du butin.  Car le joug qui pesait sur elle, le bâton qui frappait son dos, la massue de celui qui l’opprime, tu les brises comme à la journée de Madian.  Car toute chaussure qu’on porte dans la mêlée, et tout manteau roulé dans le sang seront livrés aux flammes, pour être dévorés par le feu.  Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la souveraineté reposera sur son épaule ; on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix.  Renforcer la souveraineté et donner une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l’affermir et le soutenir par le droit et par la justice dès maintenant et à toujours ; voilà ce que fera le zèle de l’Éternel des armées.

Un peu plus loin, au chapitre onze du même livre, le Messie qui doit sortir de la lignée du roi David, est décrit par le prophète comme pleinement habité de l’Esprit de Yahweh, l’Éternel.  S’il soutiendra les pauvres et les humbles, il fera aussi mourir le méchant, exerçant une justice parfaite:

Puis un rameau sortira du trône d’Isaï [c’est-à-dire le père du roi David] et le rejeton de ses racines fructifiera.  L’Esprit de l’Éternel reposera sur lui : Esprit de sagesse et d’intelligence, Esprit de conseil et de vaillance, Esprit de connaissance et de crainte de l’Éternel.  Il respirera dans la crainte de l’Éternel ; il ne jugera pas sur l’apparence, il n’arbitrera pas sur un ouï-dire, Mais il jugera les pauvres avec justice, avec droiture il sera l’arbitre des malheureux de la terre ; il frappera la terre du sceptre de sa parole, et du souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant.  La justice sera la ceinture de ses reins, et la fidélité la ceinture de ses hanches. 

La prophétie continue et déroule ensuite devant nos yeux la dispensation de paix et d’harmonie qui prévaudra lorsque le règne du Messie aura été établi à toujours :

Le loup séjournera avec l’agneau, et la panthère se couchera avec le chevreau ; le veau, le lionceau et le bétail qu’on engraisse seront ensemble, et un petit garçon les conduira.  La vache et l’ourse auront un même pâturage, leurs petits une même couche ; et le lion, comme le bœuf, mangera de la paille.  Le nourrisson s’ébattra sur l’antre de la vipère, et l’enfant sevré mettra sa main dans le trou de l’aspic.  Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte ; car la connaissance de l’Éternel remplira la terre, comme les eaux recouvrent le fond de la mer.  Alors, en ce jour la racine d’Isaï qui se dressera comme une bannière pour les peuples sera recherchée par les nations, et son emplacement sera glorieux. 

On peut dire que cette dernière section de la prophétie d’Ésaïe se projette encore plus loin au futur que la venue initiale du Messie sur terre: elle nous  fait entrevoir ce que seront les fruits éternels de l’oeuvre du Messie, ce qui à terme peut être espéré et attendu de sa venue.  A ces paroles répondent celles de l’avant dernier chapitre du livre de l’Apocalypse, à la fin du Nouveau Testament.  Elles commencent par reprendre un autre passage du livre d’Esaïe, qu’on trouve au chapitre 65 et où l’Éternel dit ceci: Car je créé de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se rappellera plus les événements du début, ils ne remonteront plus à la pensée.  Le livre de l’Apocalypse, qui a comme épicentre la personne de Jésus-Christ, identifié comme l’Agneau sacrifié revenant en gloire, fait donc écho aux prophéties du livre d’Ésaïe en se projetant lui aussi vers ce temps messianique d’accomplissement final du dessein divin:

Je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus.  Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, prête comme une épouse qui s’est parée comme pour son époux.  J’entendis du trône une forte voix qui disait: Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes!  Il habitera avec eux, ils seront son peuple, et Dieu lui même sera avec eux.  Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort  ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.

Eric Kayayan
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