Dialogue DIALOGUE & ANTILOGUE
GNOSE ET ANDROGYNIE: LA RÉCURRENCE DE L’IDÉAL TRANSGENRE

Au vu d’une actualité en pleine mutation sociétale depuis quelques décennies, il semble que notre culture occidentale soit marquée par la recherche d’un Royaume supérieur, purifié des « scories » de la nature, et dans lequel les initiés ne sauraient pénétrer qu’à condition d’avoir aboli les frontières du genre afin de les remodeler à leur guise.  Le grand bazar du genre est désormais ouvert à toute heure du jour et de la nuit, et l’on semble davantage se soucier de fixer les règles du marchandage autour des fripes qu’il exhibe, que de la qualité et la durabilité des produits qu’on y trouve.

Une question de diversité et de mémoire

A l’heure du mariage pour tous, des gay parades, de l’activisme-lobbyisme LGBTQ (XYZ…) tous azimuts, mais également d’une culture et pratique homosexuelle – voire pédérastique – dominante au sein de certaines structures ecclésiastiques, la question à la fois ontologique et anthropologique consistant à définir ce qu’est la diversité devrait pourtant se poser à nos contemporains avec la plus grande urgence. Une combinatoire sexuelle sans repères ni limites renforce-t-elle ou abolit-elle la diversité?  Comment se définit une diversité qui structure les êtres humains et leur permet de se renouveler dans une histoire et une mémoire communes au lieu de les réduire en individualités autonomes dans et par leurs désirs, jusqu’à les y dissoudre en dernier lieu?  Quelles fonctions remplissent la différence et la génération dans cette diversité ? En constituent-elle des éléments à la fois fondateurs et structurants?  Savoir dans toute la mesure du possible qui sont mes parents, assimiler et assumer mon ascendance personnelle avec les blessures que cela peut entraîner, ne fait-il pas aussi partie de ce qui définit mon identité en tant que personne sexuée sur le plan chromosomique dès ma conception?

A cet égard, la transmission de la mémoire individuelle en tant que vecteur indispensable d’une connaissance de soi-même se trouve remise en question par le biais de la dissolution programmée juridiquement en amont par un État devenu ingénieur anthropologique, de l’identification entre parent biologique et parent porteur, entre parent porteur et parent éducateur. Le rapport à la fois personnel et communautaire vis-à-vis de l’histoire (diachronique donc) est aujourd’hui en passe d’être bouleversé par une séparation voire une confrontation à venir entre deux classes d’êtres humains, issues de diversités irréconciliables car évoluant sans un socle commun minimal pour qu’une telle séparation puisse être évitée.  Aujourd’hui, l’une de ces deux classes est déjà condamnée avant même sa naissance à une amnésie génétique programmée.

Un autre champ d’aliénation s’ouvre devant nous, parmi bien d’autres: celui du rapport des êtres humains aux espèces animales, dont on estime traditionnellement et au moins en principe qu’elles devraient faire l’objet de soin et de préservation, dans le respect éthique d’une écosphère indispensable à notre propre survie.  Or comment, à terme, les espèces animales pourraient-elles se soustraire à l’ubris humaine cherchant à les refaçonner sur un modèle compatible avec son propre désir de redéfinition sexuelle, modèle donnant toute satisfaction à cette ubris? Quelle forme de communication et d’analogie porteuse de sens entre humains et animaux serait encore possible dans un univers rendu disparate par l’idéologie de la page blanche existentialiste, libérée de tout de ce qui est désormais considéré comme déterminisme insupportable?

Le problème de la page blanche sur laquelle l’individu issu des Lumières prétend aujourd’hui tracer l’intégralité de sa propre histoire, est qu’elle risque fort de demeurer blanche pour toujours, car écrite à l’aide d’une encre soluble qui n’a pas vocation à se fixer sur un support destiné lui aussi à disparaître de toutes manières.

Antithèse biblique et prévalence gnostique

Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait c’est ce qui se fera. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil.  S’il y a un domaine auquel s’applique aujourd’hui cette remarque désabusée de l’Écclésiaste (1:9), c’est bien celui de l’abolition du genre, de l’éradication de la nécessaire différence sexuelle dans sa non moins nécessaire complémentarité.  Certes entre le fantasme et sa tentative contemporaine de réalisation à l’aide d’outils technologiques sophistiqués, il y a un pas important qui n’est pas franchi automatiquement.  Mais, tant que la mémoire des âges qui nous ont précédés n’a pas encore été totalement abolie, tant que la tabula rasa n’est pas devenue l’unique rapport que nous ayons à nous-mêmes, il est opportun d’opérer un retour en arrière sur les pages noircies d’encre de notre histoire, dont nous avons certainement beaucoup à apprendre.

La dernière religion de l’Antiquité sur le plan chronologique, le Gnosticisme, illustre parfaitement la permanence d’un fantasme qu’elle a elle-même hérité de divers courants philosophico-religieux, tels le mythe de l’androgyne raconté par Aristophane dans Le Banquet de Platon. J’ai décrit de manière plus détaillée les sources et expressions du Gnosticisme antique, ainsi qu’un certain nombre de ses avatars contemporains dans mon livre Rendre Compte de l’Espérance.[1]

Par-delà ses différentes moutures, parfois difficiles à distinguer les unes des autres, la religion gnostique contient des éléments communs facilement observables.  Le rejet de la différence sexuelle – fût-elle nécessairement complémentaire – en fait partie.  Car tout ce qui n’est pas strictement un (au sens moniste du terme) est intrinsèquement mauvais aux yeux des gnostiques antiques: selon eux la diversité ne peut être comprise que comme rupture d’un ordre parfait et immuable.  L’apparition de la diversité est interprétée comme source d’opposition, de conflit et donc de souffrance induite par une matérialité physique déchue (l’ex-istence elle-même ne signifiant rien d’autre que la sortie de l’istence, une chute loin de l’Être qui ne se meut ni ne change et se confond avec le Bien suprême dans la stricte mesure où il demeure tel).  De fait, pour les gnostiques, cette matérialité-là ainsi que la matière diversifiée qui en découle n’est pas l’oeuvre de l’esprit divin ultime, l’éon inconnaissable élevé au-dessus de toute autre sphère spirituelle.  La diversité est le fruit du mauvais Démiurge, fils dégénéré de Sophia (sagesse), elle-même une des émanations de l’éon suprême.

A l’aube du christianisme, l’apôtre Paul dénonce déjà «les discours vains et creux de la soi-disant connaissance » (tès pseudonumou gnoseôs) à la fin de sa première lettre à Timothée (6:20), invitant celui-ci à les éviter car  « quelques-uns, pour en avoir fait profession, ont manqué le but en ce qui concerne la foi ».  Il a d’ailleurs donné un aperçu de ces discours vains et profanes un peu plus haut dans sa lettre, annonçant la tournure qu’ils ne manqueraient pas de prendre (4:1-4): différentes formes d’ascétisme niant la grâce générale du Créateur dans son œuvre, prescriptions visant à s’extirper de la matière ou des structures créationnelles divines telles que le mariage, comme si elles étaient mauvaises en soi et que s’en détacher ou y renoncer permettait une ascension spirituelle personnelle:

Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des doctrines de démons, par l’hypocrisie de faux discoureurs marqués au fer rouge dans leur propre conscience.  Ils prescrivent de ne pas se marier et de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés pour qu’ils soient pris avec actions de grâce par ceux qui sont fidèles et qui connaissent la vérité.  Or, tout ce que Dieu a créé est bon, et rien n’est à rejeter, pourvu qu’on le prenne avec actions de grâces, car tout est sanctifié par la Parole de Dieu et la prière.

 Certes nous n’en sommes pas encore ici aux formes développées du Gnosticisme telles qu’elles apparaîtront à partir du second et surtout du troisième siècle, mais leur thématique spiritualiste visant à déprécier la matière créée en prononçant des interdits particuliers y est bien en germe.  Ne nous y trompons pas cependant: l’avertissement de Paul ne représente en aucun cas un plaidoyer en faveur d’une liberté antinomienne (au sens d’opposition à la loi divine en ce qui concerne l’usage sanctifié des biens dont le Créateur/Législateur a pourvu l’humanité), puisqu’il est question de jouir de ce que Dieu a créé « avec actions de grâces », c’est-à-dire dans la pleine reconnaissance de celui qui en est le dispensateur.  Si tout est sanctifié par la parole de Dieu et par la prière, ce ne peut être pour Paul qu’en accord avec le plan du Créateur révélé par sa parole et magnifié dans la prière, sous peine évidemment de prendre son nom en vain dans de telles actions de grâces.

Or, il suffira d’un siècle à peine pour qu’on voie le discours gnostique surgir avec force dans des écrits se réclamant du christianisme, au risque d’en contredire l’essence même. La présence du mythe de l’androgyne est évidente dans l’évangile gnostique de Thomas (vers 145-160 ap. J-C), qu’il est vraiment piquant de voir mis de nos jours sur le même plan que les évangiles canoniques  – ceux du Nouveau Testament – alors que sa teneur sotériologique leur est dès les premières lignes si radicalement opposée, avec son appel à une spiritualité initiatique réservée à un groupe de privilégiés, sur le modèle supposé de Thomas « Didyme » : pseudo jumeau du Christ (en tout cas appelé à se confondre avec lui dans une gémellité spirituelle) il aurait reçu de ce dernier une révélation particulière dans les quelque cent dix-huit logia (paroles) que constitue cet écrit qui n’est attesté nulle part avant le milieu du second siècle.

Concernant ce mythe de l’androgyne, je reprends ici quelques éléments du chapitre précité sur le Gnosticisme dans Rendre Compte de l’Espérance:

La Rédemption passe par l’abolition ici-bas de la différence sexuelle. Ainsi, nous lisons dans l’évangile de Thomas (logion 27):

Jésus leur dit:Lorsque vous ferez les deux êtres un, et que vous ferez le dedans comme le dehors, et le dehors comme le dedans, et le haut comme le bas!  Et si vous faites le mâle et la femelle en un seul, afin que le mâle ne soit plus mâle et que la femelle ne soit plus femelle (…) alors vous entrerez dans le [Royaume]!

 La dernière des logia de l’évangile de Thomas (118) est encore plus explicite à cet égard:

Simon Pierre leur dit: ‘Que Marie [Madeleine] sorte de parmi nous, car les femmes ne sont pas dignes de la vie!” – Jésus dit: “Voici; moi je l’attirerai pour que je la rende mâle afin qu’elle aussi devienne un esprit vivant pareil à vous, les mâles! Car toute femme qui sera faite mâle entrera dans le Royaume des cieux.’

Nous avons ici un refus de la sexualité telle qu’elle est présentée dans les deux premiers chapitres de la Genèse, et même introduite comme premier marqueur de l’ imago Dei dès 1:26-28.  Dans les écrits valentiniens, le démiurge fou et mauvais Yaldabaoth étant, semble-t-il, passé de l’état d’androgyne à celui de mâle, et la divinité suprême étant androgyne, les Gnostiques se doivent de rechercher l’androgynie.  D’après le père de l’Église Hippolyte de Rome (début du troisième siècle), la secte des Naasènes croyait que l’Adam originel était un hermaphrodite.  Les Naasènes s’appuyaient sur la parole de Saint Paul dans sa lettre aux églises de Galatie (3:28) pour faire valoir leur vision strictement moniste: Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme, car vous tous, vous êtes un en Christ-Jésus.  Le contexte sotériologique dans lequel Paul fait cette déclaration n’est pas pris en compte par les Gnostiques, mais il devient tout à fait clair pour peu qu’on lise le passage qui précède immédiatement le verset 28: Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Christ-Jésus: vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ.  Pour Paul, l’unité en Christ n’abolit pas la distinction entre homme et femme, elle la transcende et lui redonne tout son sens, ce qui n’est certes pas la même chose. Le passage le plus éloquent dans ses épîtres à cet égard demeure le cinquième chapitre de sa lettre aux chrétiens d’Éphèse, qui établit une analogie profonde –  un mystère – liant la relation entre les maris et leurs épouses d’une part,  avec celle qui unit Jésus-Christ à son Église d’autre part. A l’opposé, d’un côté l’androgynie gnostique se manifeste par l’absorption d’un genre par un autre (le féminin par le masculin dans l’évangile de Thomas), mais d’un autre, une forme supérieure de divinité, Sophia (la Sagesse), reprend sévèrement le Démiurge, éon masculin inférieur, dont elle est d’ailleurs la mère.

Dans le traité Trimorphic Protennoia (rédigé autour de 200 après Jésus-Christ), voici ce que déclare celle qui se présente dès le début comme ‘Protennoia, la Pensée qui demeure dans la Lumière’:

 Je suis androgyne.  Je suis à la fois Mère et Père, puisque je copule avec moi-même.  Je copule avec moi-même et avec ceux qui m’aiment, et c’est à travers moi seule que le Tout se maintient fermement.  Je suis les entrailles qui donnent forme au Tout en donnant naissance à la lumière qui brille dans la splendeur.  Je suis l’Eon à venir.  Je suis l’accomplissement du Tout, c’est-à-dire Meirothea, la gloire de la Mère.  Je projette le Son de la Voix dans les oreilles de ceux qui me connaissent.  Et je vous invite vers la Lumière exaltée, parfaite (…).

Un mouvement de balancier entre deux extrêmes caractérise les sectes gnostiques  en ce qui concerne leur vision de la sexualité: d’une part des pratiques débridées afin de se prouver qu’au fond, cet aspect bassement matériel de l’existence n’a aucune importance sur le plan spirituel et peut donc être traité avec l’indifférence qu’il mérite, tout excès n’ayant aucune incidence sur le salut de l’initié (on retrouvera mutatis mutandis cet aspect au sein de certaines sectes anabaptistes au seizième siècle); d’autre part un ascétisme forcené pour – là aussi – se prouver qu’on est parvenu à se détacher de la réalité matérielle jusqu’à s’élever au rang de pneumatikos, c’est-à-dire de créature véritablement spirituelle, contrairement aux sarkikoi, ces hommes et femmes irrécupérables livrés à la chair et incapables de s’élever au-dessus de leur vile et basse condition.

Que ces influences aient fait leur chemin au sein de l’Église médiévale par le biais de la pénétration dans la culture populaire des évangiles gnostiques tardifs (dont témoigne une abondante et fascinante iconographie), ne fait pas de doute, comme l’annonçait l’avertissement prophétique de Paul en 1 Timothée 4. La distinction sacramentelle quasi ontologique intervenue au fil du temps entre laïcs et prêtres (prêtres non plus au sens néo-testamentaire de presbuteroi-anciens, mais au sens de iereus-sacrificateur – office repris de l’Ancien Testament sans considérer son accomplissement final en Christ, ce qui est pourtant le thème central de la lettre aux Hébreux dans le Nouveau Testament), n’est pas exempte de la distinction que les Gnostiques établissaient, si ce n’est entre sarkikoi et pneumatikoi, du moins entre ces derniers et une classe intermédiaire, celles des psuchikoi (les « psychiques »): êtres certes doués d’une âme et donc de sentiments plus élevés que les sarkikoi, mais encore incapables de s’élever au niveau du pneumatikos initié dans la spirale ascensionnelle qui le fait rejoindre l’éon suprême. Ce n’est pourtant pas sans raison qu’un peu auparavant dans sa première lettre à Timothée, non seulement l’apôtre du Christ n’interdisait pas aux episkopoi (évêques, intendants) de se marier, mais bien plutôt il faisait du mariage hétérosexuel et monogame une des caractéristiques de l’évêque « irréprochable » (3:2).

Un nouvel oecuménisme autour de l’idéal androgyne ?

Le grand retour de l’androgyne dans la culture occidentale s’effectuera cependant  au moment de la Renaissance florentine et  – faut-il s’en étonner – néo-platonicienne, avec Marsile Ficin, comme en témoignent éloquemment un certain nombre de dessins ou tableaux de Léonard de Vinci, tels l’Ange Incarné ou son Saint Jean-Baptiste (sans doute son dernier tableau), tous deux androgynes pointant de l’index un ciel destiné aux hermaphrodites.  La figure féminisée du disciple Jean à la droite de Jésus dans la fameuse fresque de la Cène (L’Ultima Cena) réalisée par Vinci de 1495 à 1498 pour le réfectoire du couvent dominicain de Santa Maria delle Grazie à Milan, offre une belle illustration du motif transgenre comme vecteur d’ascension spirituelle.  Certes, il s’agit ici non pas d’un passage de l’état de femelle à celui de mâle comme dans l’évangile de Thomas, mais de l’inverse, afin d’illustrer une proximité spirituelle avec le Christ supérieure à celle des autres disciples.  Il n’en demeure pas moins que cette migration transgenre est tout aussi porteuse d’une dimension symbolique gémellaire, accentuée qu’elle est par le regard baissé des deux personnages dans une expression de communion mystique étrangère à celle des autres disciples.

Que de telles formes d’art sacré aient trouvé leur place sans aucun complexe dans des lieux cultuels ou des sanctuaires chrétiens, témoigne de la facilité avec laquelle les influences néo-platoniciennes voire néo-gnostiques ont su imprégner un christianisme adonné aux synthèses avec un paganisme qu’il était censé avoir vaincu et remplacé.  A l’aune de cette histoire, faut-il donc être surpris qu’il en soit toujours de même aujourd’hui?  La puissante convergence d’un idéal néopaïen magnifié par les médias occidentaux avec une cléricature en ouverte mutation doctrinale et éthique (qui dépasse d’ailleurs les frontières de telle ou telle chapelle), semble augurer de l’émergence d’une nouvelle forme d’œcuménisme humaniste, désormais centré sur le partage de l’identité androgyne.

Est-il exagéré de penser que l’effacement progressif de ce qui est de plus en plus dénoncé comme séparant les individus, à savoir la barrière du genre, est tout à la fois le révélateur et le catalyseur de l’abolition de toutes les différences entre les êtres humains (comme le sous-entend l’Equality Act récemment présenté devant le Congrès américain)? Et que, selon le nouvel œcuménisme et son crédo, tous devraient désormais travailler à cette abolition afin de faire émerger la nouvelle humanité destinée dès ici-bas à régner en paix sur le monde? L’élite des initiés, pointant le doigt vers ce Royaume alternatif à la suite de Vinci, nous invite à la suivre sur ce chemin si ce n’est idéal, du moins idéel.  Protennoia, l’androgyne à la fois mère et père, parent 1 et parent 2, lance à nouveau son appel pressant à venir copuler avec elle: Et je vous invite vers la Lumière exaltée, parfaite.  Une Lumière réfractée par les couleurs d’un arc-en-ciel qui n’évoque plus le Déluge, mais pense au contraire l’avoir exorcisé à jamais.

[1] L’Age d’Homme, collection Messages, 2009, pages 301-336. https://www.foietviereformees.org/le-retour-du-gnosticisme/

Eric Kayayan
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