LA CONFESSION DES PAYS-BAS
La Confession des Pays-bas, confession véritablement chrétienne, contenant le sommaire de la doctrine de Dieu, et du salut éternel de l’âme.
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CONFESSION DE LA ROCHELLE
La Confession de foi des églises réformées de France de 1559 (appelée aussi de la Rochelle, ou Gallicana) est un texte « symbolique » réformé, basé essentiellement sur l’Institution de la Religion chrétienne de Jean Calvin. Elle a d’abord été adoptée par une quinzaine d’églises réformées réunies clandestinement à Paris en mai 1559, sous le régime d’inquisition de la « Chambre ardente » établi par le roi Henri II, puis définitivement ratifiée en 1572 lors du synode des églises réformées qui s’est tenu à La Rochelle. Trois églises nationales y étaient représentées : l’Église de Genève avec Théodore de Bèze, l’Église de France avec l’amiral Gaspard d Coligny et l’Église du royaume de Navarre avec la reine Jeanne d’Albret (mère du roi Henri IV).
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CATÉCHISME DE HEIDELBERG
En 1563 le prince-électeur du Palatinat (en Allemagne) Frédéric III, converti à la foi réformée, voulut doter ses états d’un catéchisme destiné principalement à la jeunesse. Il en confia la rédaction à une équipe de théologiens de l’université de Heidelberg, composée principalement de Zacharias Ursinus et Caspar Olevianus. Ce catéchisme, fait de 129 questions et réponses, est divisé en 52 sections (une pour chaque dimanche de l’année). Il suit dans sa structure la composition de la lettre de Paul aux Romains, comme la question/réponse 2 du premier dimanche le résume: « Combien de choses dois-tu savoir pour vivre et mourir dans cette heureuse assurance ? – Trois. D’abord combien sont grands mon péché et ma misère. Ensuite, comment j’en suis délivré. Enfin, quelle reconnaissance je dois à Dieu pour cette délivrance ». Le Catéchisme de Heidelberg est devenu non seulement un instrument populaire d’instruction dans la foi et la piété chrétiennes pour de nombreuses églises dans le monde entier, mais également un texte « symbolique » de référence pour l’expression articulée de la foi réformée.
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CANONS DE DORDRECHT
Vers 1610 s’est développée au Pays-Bas une controverse théologique lancée par Jacob Arminius et, après sa mort, par le parti des Remonstrants, concernant le salut par la Grâce seule et la doctrine de l’élection divine. La théologie « arminienne » des Remonstrants maintenait que l’homme est dans une certaine mesure co-responsable de son salut par l’assentiment volontaire qu’il accorde aux promesses du salut (il saisirait en quelque sorte la perche que lui tend Dieu dans l’Évangile, et opèrerait donc partiellement son salut par lui-même). Pour répondre à ces objections contre la doctrine calvinienne de l’élection et de la toute-puissance divine à l’œuvre dans le salut des croyants, un Synode des églises des Pays-Bas fut réuni dans la ville de Dordrecht en 1618-1619. Il condamna fermement les positions arminiennes et confirma la position de la confession Belgica. Les cinq points soulignés dans les Canons de Dordrecht sont, très brièvement résumés, les suivants : 1. Dépravation totale de la nature et du genre humain après la Chute. 2. Élection divine inconditionnelle des croyants (elle ne dépend pas d’une prescience de Dieu qui sauverait ceux dont il a vu à l’avance qu’ils avaient la capacité de croire en lui). 3. Nécessité du sacrifice du Christ et son effectivité limitée aux croyants. 4. Grâce divine irrésistible dans la vie des croyants. 5. Persévérance des saints (élus) qui demeureront dans la foi jusqu’à la fin et ne peuvent tomber dans une rechute spirituelle qui serait fatale à leur salut.
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