Quand on lit l’Ancien Testament on voit bien que pour sceller de manière définitive son Alliance, pour l’écrire dans le cœur des hommes, Dieu va intervenir dans l’histoire des hommes de façon très spéciale. Par la bouche des prophètes qu’il envoie vers son peuple Il fait des promesses de plus en plus explicites concernant la venue d’un roi qui sera différent des autres, qui exercera un règne divin et une justice divine d’une manière totalement différente des rois terrestres, même les meilleurs. Il annonce même par la bouche du prophète Michée, aux environs de l’an 720 avant Jésus-Christ, que cet envoyé – le Messie – naîtra dans la petite bourgade de Bethléhem, au sud de Jérusalem. Je vous cite le passage en question: Et toi, Bethléhem Ephrata, la plus petite des villes de Juda, de toi il sortira pour moi celui qui règnera sur Israël ! Son origine remonte aux temps passés, aux jours anciens. Ce passage dit que l’origine de ce roi qui doit encore venir, est bien antérieure à la prophétie qui parle de lui. En fait il existe depuis l’éternité. Vers la même époque, dans le livre du prophète Esaïe (au chapitre 53), le serviteur que Dieu promet d’envoyer souffre une mort infâme, il se charge de porter le jugement qui devait tomber sur ceux qui ont constamment désobéi à l’Alliance divine. Voici un extrait de ce chapitre: Pourtant, en vérité, c’est de nos maladies qu’il s’est chargé, et ce sont nos souffrances qu’il a prises sur lui, alors que nous pensions que Dieu l’avait puni, frappé et humilié. Mais c’est pour nos transgressions qu’il a été percé, c’est pour nos fautes qu’il a été brisé. Le châtiment qui nous donne la paix est retombé sur lui et c’est par ses blessures que nous sommes guéris. La continuité avec ces thèmes apparaît tout à fait clairement dans le Nouveau Testament, lorsque la vie de Jésus-Christ nous est présentée dans les évangiles et les autres écrits qui parlent de lui. En fait tout le Nouveau Testament est centré sur la notion d’accomplissement des promesses de Dieu faites dans l’Ancien Testament avec la venue du Messie qu’il a promis d’envoyer. Jésus, qui est né à Bethléhem selon la prophétie de Michée et qui mourra crucifié sur la Croix, en conformité avec la prophétie d’Esaïe, le dit de lui-même dès le début de son enseignement public. Je le cite (Mat. 5:17) : Ne vous imaginez pas que je sois venu pour abolir ce qui est écrit dans la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir. La fiabilité de la Bible, c’est avant tout la fiabilité de ce message-là : un message qui a une valeur non seulement pour ceux qui l’ont d’abord reçu, mais aussi pour nous tous aujourd’hui. Ce qui est la raison pourquoi les chrétiens font un tel effort pour traduire la Bible dans le plus de langues possibles et pour la faire connaître au plus grand nombre.