Un passage du livre des Actes des Apôtres dans le Nouveau Testament, relate la guérison d’un boiteux par le disciple Pierre devant l’entrée du temple de Jérusalem. Événement observé par de nombreux témoins, et qui vaudra à Pierre et Jean, qui l’accompagnait, une comparution dès le lendemain devant le conseil religieux juif de l’époque, le sanhédrin, en présence d’ailleurs de l’homme qui avait été guéri. La question très directe qui leur sera posée étant : Par quelle puissance ou par quel nom avez-vous fait cela ? La réponse de Pierre sera sans équivoque : C’est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié et que Dieu a ressuscité des morts, c’est par lui que cet homme se présente en bonne santé devant vous. C’est lui : « la pierre vivante rejetée par vous, les bâtisseurs, est devenue la principale, celle de l’angle. » Le salut ne se trouve en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.
En parlant de la pierre rejetée qui est devenue la pierre principale, celle de l’angle, le disciple Pierre cite le psaume 118. Et il citera de nouveau ce texte au second chapitre de sa première lettre, en insistant sur le fait qu’il n’y a nulle autre pierre d’angle que le Christ, sur lequel chaque croyant est appelé à être édifié comme une pierre vivante de l’édifice : Approchez-vous de lui, pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu, et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle… Cette pierre d’angle sur laquelle les croyants sont édifiés en un édifice spirituel, devient hélas une pierre d’achoppement pour les incrédules : Ils s’y achoppent en désobéissant à la parole, et c’est à quoi ils ont été destinés (verset 8).
Mais, pour revenir à la comparution de Pierre et de Jean devant le Sanhédrin, notons l’autre insistance : aucun autre nom que celui de Jésus-Christ de Nazareth ne peut ni ne doit être invoqué pour le salut des hommes : Le salut ne se trouve en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. Cette exclusivité, bien dérangeante pour la plupart des hommes et des femmes en quête d’autres moyens de salut, ou d’autres avenues pour y parvenir, a été affirmée par Jésus devant ses disciples, comme on le lit au chapitre 14 de l’évangile selon Jean : Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.
Celui qui est la Parole éternelle de Dieu, qui était avec Dieu au commencement, lui qui s’est fait homme pour devenir le Médiateur parfait entre Dieu et les hommes, c’est bien lui le seul Sauveur : Le salut ne se trouve en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.