APPRENDRE À MOURIR AVEC LE PSAUME 90

Le texte suivant est le chapitre 17 du livre “Rendre Compte de l’Espérance” (éditions L’Age d’Homme, collection “Messages”, Lausanne, 2009; pages 197-204), intégralement disponible en PDF sur notre site: 

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Aucun texte, dans la Bible, ne parle de notre condition mortelle de manière plus éloquente que le psaume quatre-vingt-dix. Texte d’une profondeur sans pareille, qui non seulement contraste de manière absolue l’éternité divine avec la condition humaine mortelle, mais qui affirme que notre condition mortelle est la conséquence du courroux de Dieu contre sa créature.

Le psaume débute avec un court titre, attribuant à Moïse sa rédaction:

Prière de Moïse, l’homme de Dieu.

O Seigneur, d’âge en âge tu as été notre refuge.  Avant que soient nées les montagnes, et que tu aies créé la terre et l’univers, de toute éternité et pour l’éternité, toi, tu es Dieu.

Tu fais retourner l’homme à la poussière, et tu dis aux humains: « Retournez-y ! » Car mille ans, à tes yeux, sont comme le jour d’hier qui est déjà passé, comme une seule veille au milieu de la nuit.

Tu balaies les humains comme un peu de sommeil qui s’efface à l’aurore. Ils sont pareils à l’herbe qui fleurit le matin, qui passe et qui, le soir, se fane et se flétrit.

Nous sommes consumés par ta colère, ta fureur nous effraie: tu as mis devant toi tous nos péchés, et tu mets en lumière tout ce qui est caché. Tous nos jours disparaissent par ta colère, et nos années s’effacent comme un murmure…

Le temps de notre vie ? C’est soixante-dix ans, au mieux : quatre-vingts ans pour les plus vigoureux ; et leur agitation n’est que peine et misère. Car le temps passe vite et nous nous envolons.

Qui peut connaître l’intensité de ta colère, qui te respecte assez pour tenir compte de ton courroux ? Apprends-nous donc à bien compter nos jours, afin que notre cœur acquière de la sagesse!

Tourne-toi de nouveau vers nous, ô Éternel! Jusques à quand tarderas-tu encore ? Aie pitié de tes serviteurs! Rassasie-nous tous les matins de ton amour, et nous crierons de joie, pleins d’allégresse, tout au long de nos jours. Rends-nous en jours de joie les jours de nos épreuves, et en années de joie nos années de malheur!

Que ton œuvre apparaisse envers tes serviteurs! Et que leurs descendants découvrent ta grandeur! Que la tendresse du Seigneur, notre Dieu, repose sur nous tous! Fais prospérer pour nous l’ouvrage de nos mains! Oh oui! Fais prospérer l’ouvrage de nos mains!

Notons comment cette invocation qu’est le psaume quatre-vingt-dix, allie la conscience extrêmement aiguë de la finitude de la vie humaine, à un appel intense adressé au Créateur afin qu’Il soutienne et donne sens à l’existence. Cette conscience de la finitude de la vie humaine se manifeste d’abord dans le contraste radical qui existe entre cette même vie humaine et l’éternité qui caractérise Dieu: Avant que soient nées les montagnes, et que tu aies créé la terre et l’univers, de toute éternité et pour l’éternité, toi, tu es Dieu. Et, un peu plus loin: Car mille ans, à tes yeux, sont comme le jour d’hier qui est déjà passé, comme une seule veille au milieu de la nuit. Cependant, aussi éloignées l’une de l’autre qu’elles puissent sembler, l’éternité divine et la finitude humaine sont liées, au sens où la seconde est conditionnée par la première.

Le début du psaume fait une constatation qui dépasse l’expérience immédiate du psalmiste : O Seigneur, d’âge en âge tu as été notre refuge. Dieu est un refuge non pas pour un seul individu, mais pour une succession de générations humaines qui le connaissent. Le psaume débute donc sur une note de confiance, fondée sur une constatation, celle de la fidélité de Dieu qui transcende les générations humaines. Pourtant, immédiatement après, vient le constat suivant, qui semble en choquant contraste avec le précédent: Tu fais retourner l’homme à la poussière, et tu dis aux humains: « Retournez-y ! » Comment le psalmiste peut-il commencer en faisant état de la fidélité de Dieu de génération en génération, tout en déclarant que c’est ce même Dieu qui balaie les humains et les fait retourner à la poussière ? Ce Dieu n’est-il donc qu’une force aveugle, cruelle et arbitraire ?

La raison est en fait fournie un peu plus loin: Nous sommes consumés par ta colère, ta fureur nous effraie: tu as mis devant toi tous nos péchés, et tu mets en lumière tout ce qui est caché. La finitude de la vie humaine, notre condition mortelle, sont la conséquence du jugement divin sur nos fautes. C’est un thème qui traverse toutes les pages de la Bible, depuis le livre de la Genèse, au début de l’Ancien Testament, jusqu’à l’Apocalypse, à la fin du Nouveau Testament. Notre condition mortelle n’est pas un simple fait naturel, mais avant tout un fait relationnel caractérisé par une rupture qui amène sur toute génération le jugement divin.

La conséquence ? Tous nos jours disparaissent par ta colère, et nos années s’effacent comme un murmure… Le temps de notre vie ? C’est soixante-dix ans, au mieux : quatre-vingts ans pour les plus vigoureux ; et leur agitation n’est que peine et misère. Car le temps passe vite et nous nous envolons. Le psalmiste exprime une angoisse existentielle liée au caractère inéluctable du temps qui s’écoule tel le sable qui, dans un sablier, s’écoule sans qu’on puisse en arrêter le cours. On se sent envahi par un sentiment d’impuissance : impuissance à arrêter cette marche inéluctable vers la mort, tout en se posant la question du pourquoi de notre vie, comme le fait aussi l’Ecclésiaste dans l’Ancien Testament.

Pourtant, ce qui pourrait apparaître comme une perspective désespérée, menant au nihilisme, débouche sur une quête de la sagesse, sagesse qui consiste à connaître et respecter Dieu comme Juge et à apprendre à compter nos jours: Qui peut connaître l’intensité de ta colère, qui te respecte assez pour tenir compte de ton courroux ? Apprends-nous donc à bien compter nos jours, afin que notre cœur acquière de la sagesse! L’apprentissage de cette sagesse mène d’ailleurs à un appel intense adressé au Créateur afin qu’Il soutienne et donne sens à l’existence. Cet appel pressant constitue la dernière partie du psaume, et manifeste une confiance au Dieu invoqué qui n’est pas une force obscure et chaotique, mais bien un Dieu personnel qui peut sauver. L’amour de Dieu n’est pas une réalité dont il est impossible de faire l’expérience, puisque le psalmiste l’implore. La joie et l’allégresse qui en découlent ne sont pas non plus hors de portée ; elles peuvent très bien caractériser le cours d’une vie renouvelée par la présence divine, puisqu’elles sont ardemment recherchées. Même si notre vie ici bas reste marquée par la finitude, par la perspective de la mort, elle peut tout aussi bien retrouver un sens et même être caractérisée par la joie.

Au fond, le psaume quatre-vingt-dix est une incitation à persévérer dans la prière, au milieu de la plus grande détresse. Car le même Dieu qui balaie les humains comme un peu de sommeil qui s’efface à l’aurore, est celui qui peut rendre en jours de joie les jours de nos épreuves, et en années de joie nos années de malheur. Il peut opérer ce renversement, du sein de son éternité divine. D’ailleurs, s’Il ne l’avait pas fait au cours des générations précédentes, le psalmiste aurait-il pu commencer en disant: O Seigneur, d’âge en âge tu as été notre refuge? Il se place justement dans cette succession d’hommes et de femmes qui en ont fait l’expérience dans l’humilité et la reconnaissance de ce que l’humanité pécheresse tombe bien sous la coupe du jugement divin, mais peut aussi faire appel à la Grâce divine. C’est cette œuvre de Grâce qu’il s’attend à voir lorsqu’il implore : Que ton œuvre apparaisse envers tes serviteurs! Sur cette base il peut conclure avec confiance en réitérant par deux fois la supplication suivante : Fais prospérer pour nous l’ouvrage de nos mains! Oh oui! Fais prospérer l’ouvrage de nos mains! C’est reconnaître que rien de ce que nous entreprenons ne peut aboutir, ou revêtir une solidité à l’épreuve du jugement divin, si ce n’est ce que Dieu lui-même a béni, et sur lequel il importe d’invoquer la bénédiction. Aucune de nos œuvres ne peut échapper au sort de l’herbe qui fleurit le matin, qui passe et qui, le soir, se fane et se flétrit, si ce n’est ce qui est en conformité de caractère avec l’œuvre de Dieu, œuvre que le psalmiste aspire tant à voir apparaître aux yeux des serviteurs de Dieu. L’œuvre du Dieu éternel et les œuvres humaines destinées à résister au feu du jugement divin sont bien liées dans une relation étroite: celle de la Grâce divine.

Voilà bien une leçon de sagesse divine accessible à tous. Et pourtant, peu sont ceux qui y prêtent attention, qui ont appris à bien compter leurs jours pour acquérir la vraie sagesse. Combien sont-ils ceux qui craignent le courroux divin en reconnaissant leur état de misère tout en persévérant à invoquer la Grâce divine ? Combien ont vu leurs années de malheur remplacées par des années de joie, et ce par la présence de la Grâce ineffable de Dieu? Combien peuvent dire, avec le psalmiste : O Seigneur, d’âge en âge tu as été notre refuge?

Suis-je prêt à mourir? À mourir dans l’heure qui vient s’il le faut? Voilà une question surprenante et même menaçante, diront la plupart. Pourquoi faudrait-il y réfléchir si urgemment ? On a bien le temps d’y penser, occupons-nous plutôt de choses pratiques concernant notre vie présente. Voilà bien la sottise humaine. S’il y a une question qui devrait retenir notre attention, nous préoccuper, nous faire réfléchir et méditer, c’est celle de notre condition mortelle, qui que nous soyons. Mourir, ce n’est pas l’affaire des autres, c’est avant tout la mienne. Peu importe que je sois jeune ou vieux, riche ou pauvre, homme ou femme, européen ou africain, je puis mourir dans l’heure qui vient, car mes jours sont comptés, et non par moi-même, mais par celui qui les a faits. La mort est inéluctable depuis le commencement de la vie ; elle est même programmée depuis notre conception. C’est le fait qui rassemble tous les êtres vivants, par delà toutes leurs différences.

Tout le monde sait cela, bien sûr, ce n’est pas une grande découverte que de le dire. Et pourtant, l’attitude de la plupart des vivants par rapport à la mort reflète une grande négligence. Non pas que les vivants ne tâchent de se protéger contre la mort tant qu’ils le peuvent. On organise de manière collective l’instinct de survie, on cherche à établir toutes sortes de mesures de sécurité que la loi rend obligatoire, on vaccine à tour de bras, on réprime les conduites jugées dangereuses pour la vie des autres. Rien de mal à cela, bien entendu. La vie, don de Dieu, doit être protégée, et en particulier celle des êtres les plus fragiles et les plus démunis. Mais reconnaissons que, dans les sociétés occidentales en tous cas, on cherche surtout à anesthésier la mort, à gentiment l’apprivoiser. Or le problème soulevé, le véritable problème, n’est pas là. Il s’agit plutôt de faire face de manière réaliste au fait qu’un jour ou l’autre, j’atteindrai le seuil de la mort quelles que soient les précautions légitimes prises pour ne pas faire face trop tôt à cette échéance obligatoire. Ni l’accumulation de mes richesses personnelles ni le nombre de mes succès n’y changera quoi que ce soit.

Il vaut la peine de prêter attention à la parabole du riche insensé que Jésus dit un jour à son auditoire (Luc 12:16-21): La terre d’un homme riche avait beaucoup rapporté. Il raisonnait en lui-même et disait: «  Que ferai-je ? Car je n’ai pas de place pour amasser mes récoltes. Voici, dit-il, ce que je ferai: j’abattrai mes greniers, j’en bâtirai de plus grands, j’y amasserai tout mon blé et mes biens, et je dirai à mon âme: Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années; repose-toi, mange, bois et réjouis-toi. » Mais Dieu lui dit: «  Insensé! cette nuit même ton âme te sera redemandée; et ce que tu as préparé, à qui cela sert-il ? » Il en est ainsi de celui qui accumule des trésors pour lui-même, et qui n’est pas riche pour Dieu. Cette parabole attire notre attention sur le fait que la vie toute entière est une préparation à la mort, ou en tous cas devrait l’être : notre style de vie, nos priorités, notre conduite devraient toujours refléter cette conscience de notre mortalité telle que la parabole de Jésus l’exprime : Insensé! cette nuit même ton âme te sera redemandée. La mort en effet ne constitue pas la fin de notre existence de manière absolue, elle est plutôt un seuil qui nous fait quitter la vie terrestre et nous confronte à l’ensemble de nos actes, à la totalité du cours de notre vie, dont nous devrons rendre compte. Aucune anesthésie ne pourra nous éviter cette confrontation. Pour reprendre les termes par lesquels Jésus conclut sa parabole, avons-nous accumulé des trésors pour nous-mêmes ou avons-nous été riches pour Dieu? C’est cela dont chacun devra rendre compte au terme de son existence terrestre.

L’apôtre Paul se fait l’écho de ces paroles de Jésus au cours de sa seconde lettre aux chrétiens de Corinthe (5:9-10): Aussi, que nous restions dans ce corps ou que nous le quittions, notre ambition est de plaire au Seigneur. Car nous aurons tous à comparaître devant le tribunal du Christ et chacun recevra ce qui lui revient selon les actes, bons ou mauvais, qu’il aura accomplis par son corps. On est loin ici de l’idée que se faisaient de la mort certains épicuriens dans l’Antiquité, cherchant à en conjurer la peur: ils disaient en effet qu’on ne devrait jamais avoir peur de la mort, car avant de mourir on est toujours en vie, donc on n’a rien à redouter, tandis qu’une fois mort on ne sait ni ne connaît plus rien, donc il n’y a rien à redouter non plus. Pour la Bible, on ne devrait certes pas avoir peur de la mort, mais sur un tout autre fondement: la mort physique étant non pas un simple phénomène naturel mais plutôt la conséquence d’un état spirituel hérité depuis la séparation entre l’homme et Dieu, c’est cet état spirituel qu’il faut confronter.

Alors, comment le faire ? Puis-je rectifier par moi-même une situation apparaissant d’emblée comme désespérée ? Ma conduite et mes œuvres peuvent-elles changer le cours inéluctable qui me rapproche chaque jour de l’échéance fatale ? Certes, non, cela ne peut constituer la base sur laquelle ma déchéance spirituelle peut être combattue et ma vie restaurée, arrachée à l’aiguillon de la mort. La mort rédemptrice d’un autre, celui-là même qui disait cette parabole à ses auditeurs, sa mort constitue le seul fondement sur lequel ma vie peut aboutir à autre chose qu’à une mort spirituelle. Car la mort du Fils de Dieu incarné est inséparable de sa résurrection, lui qui ne pouvait rester enfermé dans les liens de la mort. C’est seulement lorsque l’on est mis au bénéfice de sa mort et de sa résurrection par la foi, que l’on peut confronter sa véritable condition spirituelle et être riche pour Dieu.

Je puis faire face à la mort qui m’attend en sachant que dès maintenant je vis d’une vie autre que simplement naturelle : je vis de la vie du Ressuscité, me préparant à la mort tout en sachant que j’ai déjà hérité la vie éternelle qui est la sienne, travaillant pour acquérir non des richesses qui m’éloignent de Dieu, mais en devenant riche pour Dieu. La comparution devant le tribunal du Christ qui m’attend après ma mort, ne sera pas la dénonciation de ma faillite spirituelle, mais l’inauguration de la vie de plénitude accordée par le Ressuscité. Car voilà en effet le grand paradoxe de la vie et de la mort: on peut être vivant physiquement, et en même temps mort spirituellement; tout à la fois vivant et même très actif, et déjà enterré dans une vie qui a manqué son but. Ceci parce que cette vie est coupée de sa source profonde, de Dieu qui l’initie, qui lui donne sens, et qui peut la reprendre à tout moment. C’est cela la mort spirituelle qui aboutira au jour de la comparution devant le tribunal du Christ à une condamnation sans appel. C’est cela sur quoi tous devraient méditer jour après jour.

Pourquoi donc parler particulièrement du tribunal du Christ? C’est parce que celui qui a donné sa vie pour que la nôtre revête un sens, et qui n’a pu le faire que parce qu’Il était revêtu d’une nature divine, même dans sa chair humaine, demandera à chacun des comptes quant à la mort qu’Il a consentie sur la Croix : qu’en aurai-je fait, moi qui puis être mis au bénéfice de sa mort car j’en connais la nature et le but? L’aurai-je embrassée, avec la résurrection qui l’a suivie, pour enterrer avec lui ma propre mort spirituelle et sortir victorieux de la tombe avec lui dans une vie renouvelée dès aujourd’hui, une vie destinée à être riche pour Dieu? Ou l’aurai-je méprisée, ignorée, comme le font hélas la vaste majorité de ceux qui entendent l’Évangile et le rejettent? Ne nous y trompons pas: ce choix est le choix fondamental qui attend chacun lors de l’échéance inéluctable de sa comparution devant le tribunal du Christ après la mort physique.

L’apôtre Paul, au sixième chapitre de sa lettre aux chrétiens de Rome (5-11), met ses lecteurs en face de la réalité et du sens ultimes de la vie, rapportés à la mort et à la résurrection de Jésus-Christ: Car si nous avons été unis à lui par une mort semblable à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable à la sienne. Comprenons donc que l’homme que nous étions autrefois a été crucifié avec le Christ afin que le péché dans ce qui fait sa force soit réduit à l’impuissance et que nous ne servions plus le péché comme des esclaves. Car celui qui est mort a été déclaré juste: il n’a plus à répondre du péché. Or, puisque nous sommes morts avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. Car nous savons que le Christ ressuscité des morts ne meurt plus; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Il est mort et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes. Mais à présent, il est vivant et il vit pour Dieu. Ainsi, vous aussi, considérez-vous comme morts pour le péché, et comme vivants pour Dieu dans l’union avec Jésus-Christ.

Eric Kayayan
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