QUAND L’ETAT EST ACTEUR ET COMPLICE DE L’ENSAUVAGEMENT

L’expression ensauvagement s’est répandue rapidement en France, afin d’exprimer une situation de violences qui se généralise en milieu urbain surtout, mais pas uniquement.  Le rejet radical de toute autorité, de toute norme de respect vis-à-vis du prochain, les crimes – prémédités ou non – détruisant des vies humaines ou les endommageant irrémédiablement, les souffrances innommables infligées à des conjoints ou des familles entières, les dégâts matériels volontairement causés par des bandes sans foi ni loi à des commerces ou aux équipements publics, témoignent en effet d’une spirale de criminalité dont on voit mal où elle pourrait s’arrêter en l’état actuel des choses.

Il est symptomatique que l’utilisation de ce mot ne soit pas limitée aux éditorialistes ou à des membres de l’opposition, puisque l’actuel ministre de l’Intérieur l’a récemment reprise à son compte, quitte à fâcher certains de ses collègues qui n’y voient, eux, que des symptômes de troubles sociologiques pouvant être traités par quelques mesures sociales appropriées.

Or, personne ne semble vouloir dire haut et clair que si nous assistons à cet ensauvagement de plus en plus prononcé de notre société, c’est en partie parce qu’il y a un ensauvagement concomitant qui se déroule depuis des lustres au plus haut niveau de l’État, facilitant voire légitimant celui auquel nous assistons dans les autres couches de la société. C’est ce diagnostic que je souhaite poser ici.

Certes, l’État n’initie pas nécessairement les mouvements idéologiques qu’il propage dans la société, mais, sous l’action concertée de groupes de pression, il en reprend les prémisses, les légitime, les légalise, les répercute en les appliquant le cas échéant par la force des baïonnettes, au moyen de toutes les courroies de transmission dont il dispose. C’est à ce titre qu’il est devenu l’auteur et le héraut d’un ensauvagement généralisé, en dépit de ses dénégations et du vernis raffiné dont il sait parer ses discours, en dépit aussi de ses gesticulations pour tenter – mais en vain – de limiter après coup la casse qu’il a initiée par ses formules incantatoires, à l’image de l’Apprenti Sorcier dans la fameuse ballade de Goethe.

Une série de descriptions symptomatiques ou un sérieux diagnostic idéologique?

Toutes les descriptions symptomatiques dont nous sommes abreuvés peuvent sans doute apporter un éclairage sur ce qui se passe dans notre société, mais entend-on un diagnostic réaliste sur la cause profonde de cette maladie de la société, sans lequel rien ne pourrait jamais être entrepris pour y remédier ? En particulier, est-on prêt à remettre en cause le logiciel des Lumières et de leur anthropologie faisant de l’homme (anthropos) le centre de toutes choses, l’Alpha et l’Oméga de la détermination du bien et du mal, alors même que cette anthropologie semble être parvenue au terme de ses conclusions nihilistes et de ses effets autodestructeurs ? Ces Lumières, plus aveuglantes qu’éclairantes sur la réalité de la nature humaine, servent de boussole à l’État et aux décideurs politiques qui en ont la charge, elles orientent l’ensemble des politiques publiques imposées à tous.  Or elles semblent bien avoir dilapidé le dernier résidu de leur capital, hérité d’un christianisme qu’elles ont rejeté radicalement, même si elles en ont conservé quelques vestiges symboliques.

Notre civilisation occidentale se trouve en effet dans la situation spirituelle et morale du fils prodigue (Luc 15:11-32).  Son affluence matérielle n’est à cet égard qu’un trompe-l’œil par rapport à sa réelle pauvreté existentielle. Est-elle encore capable, comme ce fils prodigue, de « rentrer en soi-même » pour enfin comprendre le mal qui la ronge, faire le diagnostic de sa conduite passée et entreprendre la dé-marche consistant à se mettre en marche vers le Père qu’elle a reniée pour s’en émanciper? Marche en arrière impensable, dé-marche réactionnaire, s’écrieront inévitablement les dilapidateurs de l’héritage en question, aussi nus et ruinés soient-ils.  Mieux vaut encore franchir le pas et sauter dans le précipice, il en sortira toujours – de façon aléatoire – d’autres lendemains progressistes qui chanteront la victoire du Sens de l’Histoire. Ce n’est après tout qu’une question de foi : non pas dans la Providence, mais dans l’antithèse miraculeuse du chaos constructif.  En attendant, notre société donne chaque jour un peu plus à penser qu’elle s’enfonce dans ce pays étranger ou croupissait le fils prodigue, lui qui n’était pas même autorisé à manger les caroubes dont se nourrissaient les pourceaux.

Un regard diachronique sur la racine civilisationnelle de l’ensauvagement

Avant de préciser à l’aide de quelques exemples quel type d’actions peut justifier cette accusation d’ensauvagement portée à l’encontre de l’État, commençons par porter un regard diachronique sur la racine civilisationnelle dont les fruits mûrs sont en train de tomber.  Un bref retour en arrière, aux sources de la modernité, s’impose.

L’ensauvagement de la société par l’État trouve sa racine lointaine dans le mythe fondateur du bon sauvage, présent dès la Renaissance, notamment chez Montaigne.  Si Jean-Jacques Rousseau n’utilise pas lui-même cette expression, il en reprend et développe la teneur. En essence, ce bon sauvage habiterait en chacun de nous et devrait être libéré des contraintes d’une culture qui l’oppresse : Le principe de toute morale est que l’homme est un être naturellement bon, aimant la justice et l’ordre ; qu’il n’y a point de perversité originelle dans le cœur humain, et que les premiers mouvements de la nature sont toujours droits” (lettre à Christophe de Beaumont, archevêque de Paris, après la condamnation par l’Église romaine de L’Émile). C’est donc sur le fondement d’une telle appréciation de la nature humaine que doivent se former les relations sociales et politiques. Au diable le péché originel !

Alle Menschen werden Brüder, « tous les hommes deviennent frères » clamait à son tour Schiller en 1785, avec un bel optimisme humaniste, dans son Ode à la Joie chantée dans les loges maçonniques qu’il avait un moment fréquentées à Dresde.   Trente ans plus tard le texte de cette Ode sera repris sous forme épurée dans le finale de sa IXe symphonie en ré mineur par Beethoven, lui-même grand lecteur de Rousseau lors de sa jeunesse à Bonn, et ardent enthousiaste de la Révolution de 1789 (ce qui lui valut d’être plus tard surveillé par la police de Metternich à Vienne, en dépit de sa notoriété européenne et de son statut de compositeur officiel en 1814-1815, au moment du Congrès de Vienne).

Il vaut la peine d’en citer quelques extraits, puisque les États de l’Union européenne en ont fait leur hymne officiel :

Joie, belle étincelle divine,

Fille de l’Élysée,

Nous pénétrons, ivres de feu,

ô céleste, ton sanctuaire !

Ce que, sévèrement, les coutumes divisent ;

Tous les humains deviennent frères,

lorsque se déploie ton aile douce.

(…)

Tous les êtres boivent la joie

Aux seins de la nature ;

Tous les bons, tous les méchants,

Suivent sa trace parsemée de roses.

(…)

Soyez enlacés, millions.

Ce baiser au monde entier !

Frères ! Au-dessus de la voûte étoilée

Doit habiter un père bien-aimé.

Vous vous effondrez, millions ?

Monde, as-tu pressenti le Créateur ?

Cherche-le par-delà le firmament !

C’est au-dessus des étoiles qu’il doit habiter.

 

Le susbtrat déiste de ces dernières paroles n’échappera à personne, signe d’un héritage judéo-chrétien déjà bradé, mais encore visible, au milieu du message universaliste de joie et de fraternité auto-rédemptrices qu’il proclame.  Il ne faudra pas plus d’un siècle pour que les seins généreux de la nature auxquels viennent s’abreuver aussi bien les bons que les méchants, ne dispensent leur lait frelaté aux régimes politiques les plus ensauvagés que notre civilisation ait jamais connus.  C’est pourtant ce même lait qui continue d’abreuver le logiciel idéologique officiel de nos sociétés et de nos régimes politiques…  Osons donc le remettre en question, toujours diachroniquement, mais en remontant bien plus en arrière, jusqu’au au temps des prophètes de l’Ancien Testament.

Un éclairage à partir de trois prophètes de l’Ancien Testament

  • Habaquq 1.2-4

Jusques à quand, Éternel, appellerai-je au secours sans que tu écoutes, te crierai-je: Violence ! sans que tu sauves ? Pourquoi me fais-tu voir le mal et regardes-tu l’oppression? Pillage et violence sont devant moi, il y a contestation, et la dispute s’élève.  C’est pourquoi la loi est paralysée, et le droit n’est jamais établi, car le méchant assaille le juste, c’est pourquoi un droit perverti s’établit.

Habaquq vivait vers la fin du septième siècle avant Jésus-Christ, au moment de l’ascension de l’empire néo-babylonien, successivement victorieux des Assyriens puis des Égyptiens.  Cet empire allait bientôt s’emparer du petit royaume de Juda, détruisant les murailles de sa capitale, Jérusalem, et son temple, érigé par Salomon quelques siècles auparavant.

Habaquq est atterré par l’injustice qui prévaut au sein de son peuple. Ce qui le révolte, ce n’est pas seulement de voir le crime proliférer parmi les siens, mais plus encore de voir que le droit lui-même n’est plus appliqué, il est paralysé. Il est même sciemment perverti pour permettre à tous ces crimes de se multiplier. Il n’y a plus rien de commun entre ce qui est légitime, fondé sur les commandements divins et leur justice, et ce qui a été légalisé pour permettre de donner cours à toutes les fraudes et à tous les crimes.  Justice et injustice, bien et mal sont intervertis.  Il y a là comme un miroir frappant de la situation de nos pays s’imaginant à la pointe de la civilisation !  On y fabrique progressivement un droit perverti afin de faciliter toutes sortes d’atteintes à la vie et à l’intégrité de la personne humaine entre sa conception et son aboutissement final.  On s’arrange pour spolier le travail des classes laborieuses afin d’engraisser un État dispendieux et inefficace, qui récompense ceux qui le servent dans ses desseins au lieu de récompenser ceux qui contribuent au bien public par leur labeur.  On appauvrit et affame ceux-là mêmes qui produisent la nourriture quotidienne nécessaire à notre survie. Beaucoup ne voient d’autre issue à leurs insurmontables problèmes financiers que le suicide. Qu’est-ce donc si ce n’est un ensauvagement provoqué par des politiques publiques décidées dans les plus hautes sphères de l’État ?

  • Ésaïe 26.9-10

Mon âme te désire pendant la nuit, mon esprit aussi, au-dedans de moi te cherche, car, lorsque tes jugements s’exercent sur la terre, les habitants du monde apprennent la justice.

Si l’on fait grâce au méchant, il n’apprend pas la justice, il se livre au mal dans le pays de la droiture et il n’a pas égard à la majesté de l’Éternel.

Pour le prophète Ésaïe, vivant à la charnière entre le 8e et le 7e siècle avant J-C, l’école de la justice ce sont les jugements divins qui tombent sur les nations, et dont il convient de tirer les leçons qui s’imposent.  L’une d’entre elles consiste à ne pas laisser impunis les actes iniques.

C’est là un autre aspect de cet ensauvagement d’État qui permet voire encourage la sauvagerie en ne la combattant plus. On renâcle à faire usage du monopole de la violence légitime lorsqu’elle doit être appliquée contre les casseurs et les fauteurs de trouble (ce qui est par excellence la prérogative régalienne de l’État). Dans le même temps on fait un usage immodéré de cette violence à l’égard d’opposants politiques pacifiques exerçant leurs prérogatives de citoyens dans une république où l’on est légitimement en droit d’exprimer son opposition envers tel ou tel aspect des politiques publiques.  On n’a évidemment que faire de la majesté de l’Éternel et de ses préceptes de justice, car c’est la majesté toute relative et les intérêts à court terme d’une classe de dirigeants éphémères qui prime. Dans tous les cas de figure, on prend non seulement le contrepied de l’avertissement prophétique d’Ésaïe, mais également celui des paroles de l’apôtre Paul au treizième chapitre de sa lettre aux chrétiens de Rome, rédigée en l’an 56 ou 57 de notre ère (13.4-5) :

Veux-tu ne pas craindre l’autorité ? Fais le bien, et tu auras son approbation, car elle est au service de Dieu pour ton bien.  Mais si tu fais le mal, sois dans la crainte ; car ce n’est pas en vain qu’elle porte l’épée, étant au service de Dieu pour montrer sa vengeance et sa colère à celui qui pratique le mal.

Paul adresse indirectement à l’État une injonction sous forme d’un impératif diplomatique exprimé au moyen du mode indicatif : l’autorité et la puissance de l’État sont d’abord au service de Dieu. C’est dans ce cadre-là que l’État est bénéfique pour ses sujets.  C’est par conséquent dans ce cadre-là que s’exerce la distinction entre le bien qu’il convient de récompenser, et le mal qu’il convient de réprimer.  Quand ce cadre est ignoré, ou disparaît, bien et mal sont confondus, il n’en existe plus de véritable connaissance. A tout le moins celle-ci a été brouillée, car, impératif de liberté illimitée oblige, cette distinction entre bien et mal doit pouvoir à tout moment être remodelée au « bon » gré des uns et des autres, des situations, des intérêts, au même titre que les genres masculin et féminin d’ailleurs, ce qui n’est du reste pas une coïncidence.  La fluidité protéiforme de ces notions ne connaît plus de limites, sauf celles des individus et de leurs désirs, qu’il faut assouvir en légalisant tous les moyens, techniques et juridiques, leur permettant de s’exprimer.  Tous les êtres doivent boire la joie aux seins de la nature.  Mais de quelle nature parle-t-on au juste?  De celle qui s’exprime par le déni de l’autre, par l’instinct de viol, de violence, de destruction, de haine ? Que l’on ne vienne surtout pas nous parler de nature comprise comme réalité créée et normée avec ses distinctions et ses analogies, nous dit-on, elle n’est qu’une construction culturelle et sociale héritée d’un passé obscurantiste, une fâcheuse fachosphère qu’il convient de déconstruire puis de reconstruire à volonté. L’État s’y investit avec zèle (voire avec sauvagerie) au moyen de son Éducation Nationale destinée à reformater les esprits juvéniles afin de les libérer de ce qu’il juge être des contraintes culturelles oppressives héritées de la famille ou d’autres sphères de la société civile.

  • Jérémie 6:14-15

Ils soignent à la légère les blessures de mon peuple : Paix ! paix ! disent-ils ; et il n’y a point de paix ; ils devraient avoir honte des horreurs qu’ils commettent, mais la honte ne les atteint pas, ils ne savent plus rougir.

C’est pourquoi ils tomberont avec ceux qui tombent, ils trébucheront au temps où j’interviendrai contre eux, dit l’Éternel.

Contemporain d’Habaquq, le prophète Jérémie dénonçait avec la même vigueur les crimes des princes de son peuple, les politiques injustes et l’oppression dont ils se rendaient coupables, en particulier à l’égard des plus faibles.  Bien malgré lui, il allait assister en l’an 586 av. J-C à la destruction de Jérusalem et de son Temple par les Babyloniens, ainsi qu’à l’exil de son peuple qu’il avait maintes fois prophétisés, appelant sans relâche, mais en vain, à la repentance, au retour à la Parole de l’Éternel.

Parlons donc de la protection des plus faibles et des plus démunis : un État qui, non content d’organiser et de promouvoir la condition d’orphelin de père ou de mère grâce à la PMA et – très bientôt –  la GPA, autorise à assassiner légalement jusqu’au dernier jour de la grossesse un enfant à naître, sous prétexte de « détresse psycho-sociale » de la mère, est un État parvenu au stade ultime de l’ensauvagement. Il est devenu à la fois l’acteur criminel et le prisonnier de ce droit perverti qui choquait tant le prophète Habaquq en son temps.  Et quand ses représentants les plus titrés déclarent que l’adoption d’une telle loi s’est faite dans « un climat apaisé », on ne peut que leur répondre en citant les paroles de Jérémie : Paix ! paix ! disent-ils ; et il n’y a point de paix…  Ils devraient avoir honte des horreurs qu’ils commettent, mais la honte ne les atteint pas, ils ne savent plus rougir.

Une société libérale-libertaire où de telles lois peuvent être votées et dans laquelle on est en même temps envahi de messages publicitaires concernant des gâteaux d’anniversaire bio pour chiens, a-t-elle encore un quelconque droit moral à l’existence? N’est-elle pas vouée à une disparition progressive sous les coups de butoir d’autres totalitarismes croissant rapidement en son sein ? C’est une question à laquelle devraient aussi répondre tous ceux qui se contenteraient bien d’un christianisme de pacotille, par simple nostalgie d’un ordre ancien qui leur convenait bien, alors qu’il portait déjà en lui les germes de sa décomposition avancée.  Il en va de même pour les tenants de symboles chrétiens vidés de leur sens, objets de musée devenus avec le temps les vecteurs de l’idéologie la plus radicalement antichrétienne, comme si un tel syncrétisme était une possibilité voire une nécessité.  Qu’attendent-ils, qu’espèrent-ils au juste, à part constater les dégâts et se lamenter dans leur coin sur leur sort, peut-être même se préparer à une guerre civile que certains Cassandre nous annoncent comme inéluctable  ? Une guerre civile pour ensuite reconstruire sur les mêmes fondements idéologiques vermoulus, sans aucun esprit de discernement spirituel ?

A ceux qui avaient cru en lui, Jésus-Christ déclarait un jour (Jean 8.32) : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres.  Mais on lui opposa une liberté inaliénable fondée sur un héritage ethno-nationaliste, sujet de fierté pour ceux qui s’en réclamaient.   Il ne faudra pourtant que quelques décennies avant que cet héritage se trouve totalement bouleversé, en l’an 70 de notre ère.  Peu avant son arrestation à Jérusalem, Jésus avait pourtant averti ses disciples qui lui faisaient remarquer la beauté architecturale du Temple rebâti par le roi Hérode le Grand : Les jours viendront où, de ce que vous voyez, il ne restera pas pierre sur pierre qui ne soit renversée (Luc 21.6).

Quelle leçon tirer aujourd’hui de l’accomplissement de ces paroles ? Certes elles se réfèrent en tout premier lieu à la fonction cultuelle du Temple, à la fin d’une dispensation durant laquelle il remplit sa mission, et à l’érection d’un Temple nouveau, le corps glorifié du Ressuscité.  Mais elles ont aussi valeur d’avertissement pour tous les édifices humains qui prétendent assurer le bonheur des hommes, pour tous les régimes politiques qui se croient inébranlables, apportant vérité et liberté à leurs sujets en dehors de toute référence à sa Parole. L’ensauvagement de la société, accompagné voire excité par celui de l’État, la destruction qu’il entraîne nécessairement ne sont sans doute pas une fatalité. Elles ne pourront cependant pas être contrées là où l’on méconnaît la nature humaine, sa grandeur et sa misère, et surtout là on l’on s’obstine à ignorer superbement les seules conditions de sa rédemption.

Eric Kayayan
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