PLANTER DES ÉGLISES : QUEL MODÈLE DE CROISSANCE POUR UNE ÉGLISE DRESSÉE ?

Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux.

Matthieu 18.20

De lui [Christ], le corps tout entier bien ordonné et cohérent, grâce à toutes les jointures qui le soutiennent fortement, tire son accroissement dans la mesure qui convient à chaque partie, et s’édifie lui-même dans l’amour.

Éphésiens 4.16

La seule manière d’édifier l’Église est que les ministres eux-mêmes veillent et fassent attention à ce que Jésus-Christ garde son autorité entière, ce qui ne se peut faire que si on lui reconnaît ce qu’il a reçu du Père, c’est-à-dire qu’il soit seul Maître de l’Église.  C’est en effet de lui, et de nul autre qu’il est écrit : Écoutez-le (Matt. 17.5).  Le pouvoir ecclésiastique mérite bien d’être valorisé comme cela se doit, s’il demeure dans ces limites : on ne le modifie pas selon le plaisir des humains. C’est pourquoi il convient  de considérer comment ce pouvoir ecclésiastique est décrit par les prophètes et par les apôtres.  Si l’on accorde simplement aux êtres humains le pouvoir qu’il leur semble bon de prendre, chacun voit que, par ce moyen, la porte est ouverte à une tyrannie incontrôlée qui ne doit pas exister dans l’Église

Jean Calvin, Institution de la Religion Chrétienne, 4.8.1

 

Le texte qui suit a été présenté lors d’une rencontre de réformés et presbytériens qui s’est tenue près de Toulon, les 18-20 mars 2022.  Le thème de cette rencontre avait trait à la question des réformés confessants dispersés en France et dans les régions francophones avoisinantes, et à la manière de les fédérer en un réseau de noyaux ayant à terme vocation à devenir des églises dressées, c’est-à-dire confessantes et disciplinées. Les vingt points présentés, qui ne prétendent pas être exhaustifs, souhaitent fournir une synthèse de quelques articles et manuels rédigés sur le thème de l’implantation d’églises par une église-mère, à partir de communautés/noyaux rassemblés autour d’une étude biblique et de partages fraternels.  La relation d’engendrement, d’accompagnement et de soin constants entre une église-mère et une église-fille jusqu’à son accession à la maturité, sous l’égide du seul Chef de l’Église, y est soulignée. En toutes choses, c’est Jésus-Christ seul qui les gouverne toutes deux (…assemblés en mon nom)

 

  1. Le lien entre église mère et église-fille à planter ou nourrir, implique une église mère qui soit elle-même dressée et non pas bancale. Cela implique que les anciens soient solides, aussi bien dans la doctrine (attachement aux confessions de foi et leur transmission, 1 Tim. 6.3-4) que dans la responsabilité des affaires de l’église locale (exercice de la discipline selon l’esprit du Christ, 1 Pi. 5.2-4). A cet égard, la censure de Jésus vis-à-vis des pharisiens et des scribes cherchant à faire des prosélytes en tout lieu, mais leur donnant le plus mauvais exemple (Matt. 23.15), doit servir d’avertissement. Le zèle pour l’implantation d’églises là où c’est possible doit être accompagné à chaque étape d’un exemple d’obéissance non seulement en paroles, mais aussi en actes de la part de l’église-mère (1 Thess. 1.7-9). La vision et l’enthousiasme pour une telle implantation doit donc servir à l’église-mère de motivation à se réformer constamment de l’intérieur par la Parole, afin d’être prête pour cette grande et belle mission. Il y a là par conséquent un double travail spirituel, vers l’intérieur aussi bien que vers l’extérieur.  Il ne suffit pas pour une mère d’engendrer une fille (ce n’est pas le plus difficile !) pour faire de cette dernière une personne mûre, équilibrée et prête à prendre toutes ses responsabilités d’adulte.  Dans l’envoi de Paul et Barnabas par l’église d’Antioche pour évangéliser et fonder des églises en Actes 13.1-4, le Saint Esprit opère par le biais de ministères institués, et non sur la base d’une initiative personnelle.  De même, Paul et Barnabas reviendront à Antioche pour faire un rapport détaillé de leur activité missionnaire (Actes 14.25-28).
  1. Les cas de figure où un besoin d’implantation d’église se fait sentir :
  • Des membres/familles vivant éloignées du centre géographique de la communauté, demandent au Conseil Presbytéral (CP, Conseil des anciens) la permission d’établir une église rapprochée. Variante : l’initiative vient du CP au vu de leur situation.
  • Les membres d’une église dressée déménageant dans une localité où il n’existe pas d’église, demandent au CP d’explorer la possibilité d’en établir une (même variante que ci-dessus : le CP prend l’initiative).
  • Un groupe de réformés confessants vivant dans une localité ou région particulière et se réunissant déjà autour d’une étude biblique et de partages fraternels, demande à un CP ou au comité missionnaire d’une union d’églises avec laquelle ils se trouvent en accord confessionnel, d’étudier la possibilité d’une implantation.
  • Un évangéliste appelé par une église, présente un projet d’évangélisation et d’implantation d’église au CP.
  1. Il convient de ne pas s’engager à la hâte, avec précipitation, mais de considérer, dans la prière et la concertation avec l’assemblée de l’Eglise, un certain nombre de facteurs.
  1. Combien de familles sont impliquées dans ces demandes respectives ?
  1. Prise en compte de la démographie d’une zone particulière dans le dernier cas de figure : est-ce viable ? Sans être obsédé par des considérations d’ordre statistique ou sociologique, il convient de prendre en compte une réalité et une dynamique particulière (cf. Actes 16.11-12, où est soulignée l’importance stratégique de la ville de Philippes en tant que première ville du district de Macédoine et colonie romaine).
  1. Prise en compte des motivations des familles/personnes requérantes : existe-t-il à proximité des églises auxquelles elles pourraient se joindre ? Si oui, quelles sont les raisons pour lesquelles elles ne le font pas ?
  1. Si le nombre de familles ou de personnes semble insuffisant, le CP approché devrait aider/équiper ceux sur place à développer une action d’évangélisation autour d’eux (invitation à participer à une étude biblique) jusqu’à ce qu’un groupe plus consistant soit formé. Cette action d’évangélisation est de toutes manières une nécessité de la part du groupe en question, s’il est véritablement sérieux et motivé pour se constituer à son tour en église dressée. A terme cela devrait impliquer une catéchèse à distance avec l’église dressée en contact avec ce groupe, suivie d’une profession de foi publique des membres en état de le faire.
  1. Pour qu’on puisse parler d’une nouvelle église en un lieu donné, il faut que des anciens aient été établis (Actes 14.23; Tite 1.5).
  1. Les églises locales voisines de celle qui supervise l’implantation («colloque» ou «classe»…) doivent être consultées dès les phases initiales du projet, également pour un soutien financier le cas échéant. C’est le principe de la communion d’églises qui est ici en jeu (pas de congrégationalisme : Prov 11.14).  Cependant,  ce peuvent être des églises éloignées géographiquement parlant, si elles ont un intérêt commun pour cette implantation et sont en mesure d’y travailler ensemble concrètement malgré cette distance.
  1. Une étude biblique est le tout premier noyau qui permettra à une église potentielle de germer. Quelles en sont les marques et attributs par lesquels on pourra juger si une véritable croissance spirituelle intervient ?
  • Croissance dans la connaissance : 1 Cor. 1.4-5 ; Eph. 1.17; Phil. 1.9-10 ; Col. 1.9-10 ;
  • Amour fraternel sincère : Rom. 12.10-13 ; Eph. 1.15; Col. 1.4;
  • Désir d’évangéliser et d’inviter les autres : Col. 3.5-6 ; I Pi. 3 :15-16 ;
  • Désir de contribuer financièrement : I Cor. 16.8; 2 Cor. 8-9 ;
  • Présence de potentiels conducteurs : I Tim. 3.1-13 ; Tite 1.5-9.
  1. Par quels moyens concrets l’église qui soutient le projet d’implantation facilitera-t-elle la diffusion de cette étude biblique ? Internet, brochures, une page FB répercutée sur la zone en question etc. L’église mère priera continuellement pour ce projet d’implantation (prières individuelles et communautaires, lors du culte public).
  1. Qui doit mener conduire les études bibliques du groupe en train de se former ? En principe, une personne de l’église-mère, (un pasteur, un ancien suffisamment formé, apte à enseigner, le tout sous la supervision du CP).  Quels documents de catéchèse utiliser, et par quels moyens ? Utilisation de visio-conférences, de matériel d’enseignement reconnu et approuvé par l’union d’églises.  Idéalement, 2 personnes au moins de l’église mère devraient y participer et donner régulièrement des comptes-rendus au CP.
  1. Une fois la croissance spirituelle et numérique du groupe constatée, si faire se peut, un évangéliste devrait être envoyé pour travailler à son établissement (de manière permanente ou par des visites répétées). Pour cela l’église-mère doit disposer des moyens financiers nécessaires. Elle peut le faire avec d’autres églises-soeurs de la classe/colloque. Avant de s’engager à porter cette charge, elle peut chercher à utiliser des ressources existantes, des pasteurs qui peuvent dégager du temps pour la prédication et la catéchèse, les visites individuelles.  Des visites non seulement d’anciens de l’église mère, mais également d’autres membres, voire de familles, seront un très grand encouragement pour l’église à implanter, sur le plan de la communion fraternelle mais également sur le plan liturgique (par exemple pour aider avec l’apprentissage des chants durant les cultes).
  1. Dès le début d’un projet d’implantation d’une Église, un comité de direction devrait être mis en place afin d’assister l’évangéliste-implanteur dans les différentes tâches pratiques de la vie de l’Église. Ce comité ne peut pas et ne doit pas remplacer un conseil d’anciens à venir, mais il permettra au noyau de la nouvelle Église de se prendre en mains et laissera à l’évangéliste-implanteur le temps dont il a besoin pour prêcher, enseigner, évangéliser et prendre soin des besoins spirituels des brebis. Ce sera également une excellente façon d’évaluer les hommes qui pourront devenir anciens ou diacres dans l’Église. L’évangéliste-implanteur a besoin de consacrer son temps à son appel qui est d’établir une Église, et non de faire des collectes de fonds, d’être un homme d’affaires ou un coordonnateur des différents ministères.
  1. Actes 2.42 nous donne la vision pour une église dressée :  Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières. Prédication fidèle au dépôt reçu, tel que formulé et résumé dans les confession de foi réformées ; amour réciproque et diaconat ; célébration des sacrements institués par le Seigneur ; actions de grâce et intercession.
  1. Les qualités d’un évangéliste/implanteur d’églises :
  • Il doit être animé d’une passion pour l’Evangile, de la conviction que l’Evangile est le moyen par lequel le Saint Esprit suscite et nourrit l’Église du Christ. Et que le message de la vie, de la mort et de la résurrection du Christ n’est pas seulement proclamé en vue de la conversion des pécheurs, mais aussi pour la sanctification des saints (croissance spirituelle) ; pour accomplir des oeuvres bonnes et vivre des vies conformes à la volonté du Seigneur. Le Christ doit être central dans sa prédication.
  • Il doit non seulement être attaché aux confessions de foi, mais aussi savoir les exposer fidèlement.
  • Il ne doit pas être rebuté par le jour des petits commencements ; il doit savoir être patient et travailler aux petites choses, sachant que s’il plante ou arrose, c’est toujours Dieu qui fait croître (I Cor. 3.6). Il ne doit pas se décourager facilement, et pouvoir absorber une certaine dose de stress.
  • Il doit être un conducteur solide, un bon communicateur capable de travailler avec des personnes très différentes, et avoir une solide connaissance ecclésiologique afin d’établir au plus vite les principes christologiques corrects d’ordre et de discipline.
  • Il doit avoir une solide éthique du travail, être bien organisé avec son temps. Au départ, l’église à dresser n’aura probablement pas d’anciens formés, de diacres, il devra donc être disponible sur tous ces fronts et travailler énergiquement (cf. 1 Tim. 5.22). Il devra faire preuve des qualités mentionnées par Paul en 2 Timothée 2.3-6 : celles d’un soldat, athlète, laboureur (discipline, endurance, patience).
  • Il doit avoir de réels dons pour la prédication, car la nourriture prodiguée dans le contexte de cette implantation doit être à la fois très claire et très solide. L’Eglise-mère devra veiller à ne pas envoyer sur ce terrain quelqu’un qui n’aurait pas les dons adéquats. Il doit patiemment expliquer les doctrines de la Grâce telles qu’exposées dans les confessions de foi, et le faire en comprenant l’arrière-plan de ceux qui viendraient d’autres églises (2 Tim. 4.2). Il doit sincèrement aimer ceux qu’il est appelé à servir en passant du temps avec eux en conversations, de manière informelle. Il doit connaître leurs noms, leurs circonstances personnelles, investir du temps et de l’énergie dans ces personnes (cf. l’exemple de Paul à Éphèse en Actes 20.31).
  • Il doit constamment persévérer dans la prière (Luc 11.5-13) et comprendre qu’il s’agit du début à la fin d’un travail spirituel. Les exhortations à la prière continuelle de Paul dans ses lettres (les prières qu’il fait pour les églises ou celles qu’il leur demande de faire pour son ministère et celui de ses compagnons) doivent être son modèle.

17. A quoi ressemble une église de Jésus-Christ mûre et dressée ?

  • Elle est capable de soutenir son ministère avec suffisamment de membres et de finances, autant que possible sans l’assistance de sources extérieures (un fonds de sustentation au sein de la communion d’églises doit pouvoir alléger les situations de crise). Ses membres sont engagés à suivre les principes bibliques de la dîme afin de subvenir à ses obligations financières, de payer son pasteur, de soutenir ses propres ministères d’évangélisation et de pourvoir aux besoins des nécessiteux en son sein (diaconat).
  • Elle se laisse gouverner par le Seigneur Jésus-Christ au travers d’un nombre d’anciens qualifiés ayant reçu une vocation authentique de la part du Seigneur. Elle se soumet volontairement à ces anciens, les respectant (notamment le pasteur) ; également aux diacres dans leur ministère particulier. Elle reflète les marques d’une Église véritable (La Rochelle, art. 27-28 ; Belgica, art. 29-30) : prédication non adultérée de l’Évangile ; administration non adultérée des sacrements ; exercice non adultéré de la discipline ecclésiastique.  L’attachement aux confessions de foi (exposées dans la catéchèse aussi bien que dans la prédication) et l’exercice sain de la discipline ecclésiastique, (dont les censures ont avant tout pour but de ramener le pécheur repentant dans la communion de l’Église dont il s’est détaché, 2 Cor. 2.5-11), y servent de tuteurs favorisant la croissance individuelle des membres, et du corps dans son ensemble.
  • Elle est à son tour en mesure de faire germer d’autres églises selon les principes par lesquels elle a été établie, tout en assurant sa continuation à travers les générations suivantes par le ministère et la catéchèse auprès des enfants de l’Alliance en son sein, les conduisant à professer publiquement leur foi en Christ et devenir des membres communiants de l’Église, où ils prendront et assumeront pleinement leur responsabilité. Dans le même temps elle cherche à s’accroître en intégrant de nouveaux membres, qui auparavant n’étaient pas convertis.  Elle s’engage au-delà des limites géographiques de sa communauté immédiate, soutenant ceux qui sont envoyés dans le champ de la mission (Actes 13.3).
  • Elle assume pleinement son statut d’Église, et non de simple collection d’individus avec chacun leur agenda et leurs priorités (pas de « démocratie participative » ou des individus ou des lobbys décident des priorités et de l’agenda de l’église). Elle demeure sincèrement attachée à l’expression confessionnelle de sa foi et à la discipline commune aux églises-sœurs, sans chercher à se singulariser à cet égard (cf l’exemple donné en 1 Cor. 11.16). Elle vit en communion fraternelle avec les églises-sœurs, cherchant leur avis et leur soutien dans tout ce qui relève de leur intérêt mutuel, se soumettant aux décisions des assemblées ecclésiastiques majeures en respectant leur mode de fonctionnement, toujours et seulement en accord avec l’Écriture et la confession de foi (Rom. 16.16; 1 Cor. 1.2; Col. 4.16 etc.)

18. Que faire si l’implantation ne réussit pas, malgré des efforts responsables et concertés ? Ne pas se décourager. Actes 16.6-10 nous raconte comment le Saint Esprit lui-même empêcha Paul et Silas d’annoncer la parole dans la province d’Asie puis d’aller en Bythinie : … mais l’Esprit de Jésus ne leur permit pas.  Bientôt après, à Troas, Paul eut la vision du Macédonien le suppliant en disant : Passe en Macédoine, viens à notre secours. Le Saint Esprit ouvre d’autres portes. Le ministère de Paul a été richement béni par cette nouvelle ouverture, la première en Europe (Phil. 4.14).

19. De même, ne pas se décourager si les délais envisagés pour la progression de l’édification du bâtiment ne correspondent pas à l’attente initiale. C’est très souvent le cas dans la construction d’un édifice ou d’une maison (la livraison de pierres ou de matériau est en retard, problèmes logistiques, etc.).

20. En conclusion, souvenons-nous de la parole du Christ en Matt. 16.18 : Je bâtirai mon Eglise et les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle. Toute implantation d’église est un assaut direct contre les portes du séjour des morts, puisqu’elle proclame par excellence la résurrection et la vie éternelle grâce à la mort expiatoire de Christ sur la Croix, suivie de sa résurrection et de son ascension. Satan tâchera par tous les moyens d’en empêcher la réalisation, qui enfonce la domination mensongère qu’il exerce sur le monde. Mais Christ a aussi fait cette promesse à ses disciples : Je vous ai parlé ainsi, pour que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, moi, j’ai vaincu le monde (Jean 16.33).

Eric Kayayan
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