LES NOCES DE L’ÉPOUX ET DE L’ÉPOUSE

Nous avons tous entendu un jour ou l’autre des chansons d’amour qui, souvent de manière poignante, expriment l’attente fiévreuse du jour où les deux êtres qui s’aiment seront enfin réunis: ce jour-là, toute douleur, toute peine sera oubliée, il n’y aura plus que bonheur sans fin, sans entrave.  Connaissez-vous le beau tango de Carlos Gardel El dia que me quieras? “Le jour où tu m’aimeras”?  La partie centrale comprend les paroles suivantes:

Le jour où tu m’aimeras, tout ne sera qu’harmonie.  L’aube sera claire et la source bouillonnera. La douce brise amènera les accents de mélodies, et nous entendrons les fontaines chanter de leurs voix cristallines.  Le jour où tu m’aimeras, l’oiseau chanteur chantera un air plus doux, la vie fleurira et la douleur n’existera plus…

Le paradis perdu et à retrouver, pour tant de chansons, c’est l’amour parfait vers lequel tout être humain tend et auquel elle ou il aspire…

Je voudrais vous dire aujourd’hui que cet amour brisé puis restauré est un thème essentiel dans toute la Bible: l’amour brisé entre Dieu et sa créature infidèle, puis restauré grâce au don que Dieu a fait de sa personne aux hommes, en Jésus-Christ, son Fils bien aimé.  Ce que Dieu a en vue, c’est un repas de noces préparé pour son peuple racheté.  Il y a deux mille sept cents ans, le prophète Esaïe en parlait déjà ainsi dans l’Ancien Testament (chapitre 25, versets 6 à 10):

Le Seigneur des armées célestes préparera lui-même, pour tous les peuples là, sur cette montagne, un festin de vins vieux, et de plats succulents, des mets tout pleins de moelle arrosés de vins vieux et dûment clarifiés.  Et il déchirera là, sur cette montagne, le voile de tristesse qui couvre tous les peuples, la couverture recouvrant toutes les nations.  Il fera disparaître la mort à tout jamais.  Et de tous les visages le Seigneur, l’Éternel, effacera les larmes, et sur toute la terre, il fera disparaître l’opprobre pesant sur son peuple.  L’Éternel a parlé.  Et l’on dira en ce jour-là: “Voyez, c’est notre Dieu en qui nous espérions, il nous a délivrés.  Oui, c’est en l’Éternel que nous avons placé notre espérance.  Maintenant jubilons et réjouissons-nous puisqu’il nous a sauvés.”  Car sur cette montagne, la main de l’Éternel se posera comme une protection. 

Dans le Nouveau Testament, l’image d’un festin et d’une noce est aussi utilisée pour signifier la réunion entre le Seigneur Jésus-Christ, l’Époux,  et son peuple racheté, l’Épouse. Vers la fin du livre de l’Apocalypse – le dernier livre de la Bible chrétienne, qui fait écho à tous les autres, dont celui d’Ésaïe – l’auteur entend comme la voix d’une foule immense, semblable au bruit de grandes eaux et au grondement violent du tonnerre, qui dit (19:6-8):

Réjouissons-nous, exultons d’allégresse et apportons-lui notre hommage.  Voici bientôt les noces de l’Agneau. Sa fiancée s’est préparée.  Et il lui a été donné de s’habiller d’un lin pur et éclatant. 

L’Agneau c’est bien sûr, symboliquement, Jésus-Christ qui s’est offert en sacrifice parfait sur la Croix, comme un agneau innocent, pour racheter sa fiancée puis s’unir à elle à la fin des temps.  Un peu plus loin au même livre de l’Apocalypse l’auteur a une autre vision qui concerne le nouveau ciel et la nouvelle terre (21:1-4):

Puis je vis un ciel nouveau et une terre nouvelle, car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’existait plus.  Je vis la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, descendre du ciel, d’auprès de Dieu, belle comme une mariée qui s’est parée pour son époux.  Et j’entendis une voix forte, venant du trône, qui disait: Voici la tente de Dieu avec les hommes.  Il habitera avec eux ; ils seront ses peuples et lui, Dieu avec eux sera leur Dieu.  Il essuiera toute larme de leurs yeux.  La mort ne sera plus et il n’y aura plus ni deuil, ni plainte, ni souffrance.  Car ce qui était autrefois a définitivement disparu.

Vous aussi vous êtes invités à cette noce, à ce grand repas.  Le Seigneur vous y appelle.  Toujours au livre de l’Apocalypse, mais cette fois au début du livre (3:20) il lance cette invitation à quiconque l’entend:

Voici je me tiens devant la porte et je frappe.  Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je dînerai avec lui et lui avec moi.

Eric Kayayan
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